partie 14

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          Quand je vais au marché elle ne me donne que le dépense qu'elle calcule bien,s'il manque ne serait-ce qu'un centime je le paierai chère très chère.le marché est très loin de notre quartier,mais n'empêche je suis obligé de marcher aller et retour.
Quand je suis revenu du marché ce que je vu me laissa perplexe,tellement je suis surprise,en même pas une heure que la maison paraît comme si elle n'était néttoyée pas depuis des lustres tâcheté jusqu'aux bords.
Je bouillonne tellement,c'est tellement frustrant de faire quelques choses et on le détruit par la suite.
Je pose le panier,je regarde à côté,le table à manger,je vis ma tante avec ses deux enfants,entrain de prendre tranquillement leur petit déjeuner.
Ndeye souriait de toute ses dents en me tirant la langue cette môme qu'elle ne se méfie pas de moi,elle va voir.
Je savais que c'était elle,elle a doté les qualités,ou devrais-je dire des défauts de sa mère,car ma tante elle est déprouvue de toute qualité,et sa fille la copie sans limite depuis toute petite.
Ma tante:Regardes je t'avais dit de faire proprement le ménage,dommage que tu ne m'écoute jamais,aller vient là.
Cette fois-ci elle m'a prit par le cheveux à tirer tellement fort que même si je ne voulais pas pleurer cependant je suis obligé de le faire,les cheveux s'enracinent dans le coeur.disait-on
May:Maman pourquoi tant d'acharnement?
Ma tante:mon Dieu que ce n'est pas vrai,ne me dis pas que tu vas ressembler à ton homonyme.
May:Je veux lui ressembler inchallah,je l'admire,elle est Mon idole.
Ma tante:sacrilège tu ne lui ressemblera jamais,du moins aussi longtemps que je vivrai.
Moi:Ma tante je suis déjà en retard,aujourd'hui nous avons un devoir de mathématique.
Ma tante:qu'est que je t'avais dis hein?
Quand je parle tu la boucle.
Et puis tes états d'âmes,ne sont pas mes oignons,donc petite va refaire ce que tu avais fait avant que je m'énerve.
Sur ce je me suis mise à refaire le néttoyage,jusqu'à 11h,puis je me suis mise en route vers l'école.
Je n'ai rien pour me payer le transport donc,il faut que je fasse de grands enjambés,pour éviter un renvoi.
Mes homologues prennent des bus et autre pour aller à l'école,cependant je marche jusqu'à l'école aussi loin soit elle.
Mes chaussures ne me servent plus à rien,si ce n'est m'alourdi plus que je ne le suis déjà.
Ne voient-ils pas que je souffre?
Pourtant tata Momy m'envoie de l'argent,pour mes habits,mes chaussures,mon fourniture scolaire et tout mais cet argent,tout cet argent passe dans les mains de ma tante,cet argent qui dans les règles de l'art devait finir par atterrir dans mes mains,je le vois jamais,mais je l'entend oui.j'ai un cahier de deux cents pages,où tout mes matières y sont agglutinées.
Le déjeuner je n'en parle même pas.
Même à la maison je dois attendre jusqu'à ce que les princesses font leur pour que je le fasse après,Ndeye,depuis qu'elle a grandit prend un malin plaisir à me priver des restes.
Donc je ne sais depuis combien de temps je n'ai pas avalé un morceau de pain.
Parfois May me donne le sien,mais c'est sa mère qui lui a interdit de le faire.
Les rares fois que je me met avec eux(toute la famille)autour du bol,c'est quand tata Momy vient à la maison.
J'aurai prié pour qu'elle vienne chaque jour mais c'est justement impossible.
Ma tante m'avait interdit depuis des lustres de ne plus manger avec eux.
Soit disant passant ma mère n'était pas de la famille,il se pourrait que nous soyions des sorcières,disait-elle.
Si seulement je pouvais l'être,elle serait ma première proie.
Dieu sais que Je ne veux pas la détester mais c'est juste au-delà de mes forces.

La Coépouse De Ma MèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant