L'univers aussi vaste soit-il, a forcément ses limites. Des limites qui lui sont propres évidement et n'ont sûrement rien à voir avec nos limites de mortels...A peine quelques lignes et je m'égare déjà dans mon récit. Ce récit n'a pas pour but de remettre en question les limites de l'univers, bien au contraire. Je n'en ai pas les moyens. Il est souvent difficile de choisir un sujet d'expression, surtout pour un premier écrit. On conseille bien souvent aux jeunes écrivains d'écrire sur ce qu'ils connaissent. Je trouve personnellement ce conseil bien peu utile. Que connaît le jeune écrivain ? Il apprécie ses paires, évidement. Comment peut-on demander à un écrivain en herbe qui vit une vie sans grande originalité comme nous la connaissons pour la plupart d'entre nous, d'écrire un texte innovent. Un texte qui fera trembler le lecteur mais surtout le critique, qui scellera son sort en tant qu'écrivain. J'ai longuement pensé à un sujet qui s'adapterait au mieux à un premier écrit, je n'en ai trouvé aucun qui convienne. J'ai alors fouillé dans mes lectures, à la recherche de nos plus beaux auteurs, de tous siècles, même les plus récents. Il est difficile de trouver un sujet grandiose pour un premier écrit. Je me suis finalement résignée à écrire ce que je connais le mieux.
Cher lecteur que tu existes ou non, je vais te compter une vie. Que tu sois seul ou multiple, je te conjure de lire mon histoire comme ce qu'elle est. Un récit de vie banal et de ne pas perdre de temps sur les détails manquants. La mémoire ne me fait pas défaut, n'ai crainte. Bien que ma mémoire soit aussi jeune que moi et aussi limpide que ma journée d'hier, certains détails n'en seront pas moins amputés dans cette histoire, et je le dis, je le clame, ce premier écrit sera plein de faussetés et d'oublis. Ce pacte de lecture, tu le signes en toute connaissance de cause. Je n'embellirai rien de ma vie passé ou présente. Je ne me permettrai pas de me présenter comme un Rousseau. Mon travail n'a rien d'aussi précis, d'aussi long, ou encore d'aussi honnête. Je ne me repentirai d'aucun de mes actes décrits tout au long de ces lignes, bien au contraire. Si je dois me livrer je le ferai sur le papier avant qu'il n'arrive quoi que soit d'autre. Je me fierai à cet adage : les paroles s'envolent, les écrits restent. Ce sont ces articles seuls qui resteront de moi à la fin de ce récit, si vous rechercher l'auteur de ce dernier, il ne sera plus. Si vous retrouvez son enveloppe charnelle, ce ne sera qu'une erreur de plus dans une jeune vie pleine de questionnement et de chemins divers.
MIZOMBIE
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La Bibliotheque
General Fiction"Je me suis finalement résignée à écrire ce que je connais le mieux. Cher lecteur que tu existes ou non, je vais te compter une vie. Que tu sois seul ou multiple, je te conjure de lire mon histoire comme ce qu'elle est. Un récit de vie banal et de n...