chapter 7

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"Être dure, insensible, ne jamais s'attacher, c'est ce qui est mieux cela a toujours été mieux. C'est ta part de rédemption"

Repenser à cela me dégoûte ,m'énerve en même temps et me donne des envies de vomir, de fuite, de meurtre, mais je ne peux pas, je suis presque majeure et je courerais probablement la paine capitale. Mon corps ne répond plus à mon cerveau, j'aimerai me défaire de son emprise, claquer cette putain de porte et m'en aller, me barrer pour de bon, mais je sais que je ne le peux pas, je suis faible de plus ,où irai je après mon départ ? Nulle part car je n'ai nulle part ou aller, personne pour m'aider. J'aurais dû allez chez mon père, rester avec lui bien que cela soit difficile j'aurais pu m'y sentir en sécurité, chez moi comme le CHEZ SOI que l'on trouve et achète lorsque l'on se sent assez grand, indépendante et capable.
-serge: sa te dis une partie poupée? Pour rattraper ces mois passés loin de toi. Regardes je bande rien qu'à y penser. Me dit-il en me montrant son bas gonflé par son assez importante érection.
Seigneur qu'ai je bien pu te faire pour que tu t'acharnes ainsi sur moi? me dis je à moi même. Toujours avec cette lueur perverse au yeux ,de force il prit ma main et la fit descendre jusqu'à sa bosse afin que la sente vraiment. Que du dégoût oui!! c'est que je ressentais mais je ne pouvais rien faire ou dire, mon cerveau ne m'en avait pas donné l'ordre.
J'avais mal, tellement mal à ces deux endroits, celui qu'il agripait toujours avec force m'empêchant ainsi de m'enfuir mais, j'avais encore plus mal à cette endroit, cet endroit gardien de tout mon mal qu'était mon cœur j'ai toujours eu mal et ceux depuis toujours. Et d'un geste tout ce mal cette frustration se transforma en haine, que dis je en rage. Rage de toujours rester le vilain petit canard, mouton noir de cette famille, de cette vie de merde ,rage de me laisser ainsi faire et d'un geste abrupte guidée par celle ci , avant qu'il ne grogne encore plus d'exitation ma main posée sur son érection, je me saisis du couteau non loin à l'aide de ma seule main de libre et l'écorcha sans hésiter.
" putain!! Salle chienne" cria t'il en me relâchant et en saisissant de ce fait un mouchoir de cuisine le visage froissé par la douleur. Je ne voulais plus, plus jamais qu'il me touche, qu'il exerce une emprise sur moi peu importe les moyens que j'emploierai je devrait m'endurcir afin de ne plus lui donner cette joie de me voir si bas j'en avais assez . sans attendre son retour agressif, je me rua vers la porte de sortir comme si ma vie en dépendait.
-serge: où vas tu chienne? Entendis je dans ma lancée avant qu'il ne me crit dessus en me disant "tu n'iras pas loin, je te le ferais payer"
Ces derniers mots stagnèrent dans un recoin de ma tête et comme par magie mon cerveau reprit connaissance en enfermant ces dernières paroles dans son recoin temporaire afin de me laisser du temps.
Après avoir couru une trentaine de minute sans plus rien sentir dans mon dos, je m'arrêtais enfin, afin de me rendre compte que je courais du coté opposé au campus. Apparemment mon MOI refusait le campus, refusait cette endroit qui probablement serait le seul endroit où ce merdeux se précipitera pour une quelconque vengeance. Que faire ? Comment m'en sortir? J'en sais rien mais une chose est sûre, la fierté et le peu de sentiment de liberté , de libération que je ressens à cet instant n'a pas d'égal et j'en souris avant de me rendre compte que tous les regards étaient braqués sur moi. J'ai du crier trop vite victoire car ces regards sont semblables à ceux que l'on me lançait autre fois. Ce regard qui dit "elle est folle". Ce regard qui te fait te sentir psychopathe .oui c'est le même, non ceux sont les mêmes.

PERSONAL SUFFERINGOù les histoires vivent. Découvrez maintenant