chapter 8

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"La folie est plus facile à plaider que la sobriété."

Je n'ai jamais compris le pourquoi du comment j'ai pu atterrir dans un tel monde, une société méfiante, criminelle et par dessus tout hypocrite . une société dans laquelle chaque événements , attitudes ou comportements est jugé pas le commun des personnes qui la constitue de tel en sorte que toute chose ne pouvant être expliqué est considérée comme dangereuse , ce qui manifeste ainsi la partie la plus sombre du civisme.
Vous devenez l'intru, l'Abomination ou le péché personnifié. Oui vous êtes considéré comme fou(folle).
C'est ce qui se passe à cet instant, ils me jugent en me transperçant de leur regards méprisants. Espèrent t'ils que je parle pour agir? Et bien qu'ils continuent à attendre. Me dis-je à moi même.
Je fais volte face à ces regards et me dirige vers le seul endroit qui me correspond, qui convient à mes sautes d'humeurs, qui me mérite car il est présent, toujours présent pour m'écouter et me permet de trouver la paix, une paix éphémère qui me conviens , convient à la noirceur de mon âme .
J'ai vraiment besoin d'être un cliché, cela prolongerait peut-être ma durée de vie sur cette planète de merde. Après tout c'est en adoptant les habitudes de tout un chacun qu'on devient membre de cette société: un cliché

Prostrée ainsi devant elle, cette institut , j'hésite. Comme d'habitude la peur de ne pas être prise au sérieux me serre le cœur, limite je rattrape ces filets d'airs qui s'échappent de mes narines pour maintenir ma respiration à la normale. J'ai peur d'être comme eux, comme ces fous qui n'ont malheureusement plus de raison, j'ai peur d'être enfermer comme eux mais j'ai pas le choix. Il est le seul à pouvoir me venir en aide, la voix de ma rédemption...
Bien que ce soit l'un des plus grand hôpital en psychiatrie que j'aie eu l'occasion de visiter, je suis toujours autant intimidée fasse à elle. Je me rappel de ma première fois comme si c'était hier. Mon arrivée dans cette structure était en effet un pure hasard. Je me suis toujours perdue dans ma tête, cet endroit bondé de pensées invraisemblables au point de pas me rendre compte de l'endroit dans lequel mes jambes m'avaient mené comme aujourd'hui. Je venais juste d'avoir une dispute avec ma mère sur son soit disant petit ami. Je voulais vraiment tout balancer, tout ce qu'il me fesait, me disais,tout ce dégoût ,cette saleté que je m'evertuais à enterrer dans le fin fond de mon âme. Tout ces méfaits à mon égard.. Mais rien elle s'en fichait. elle se fichait de moi ,de tout ce que j'avais à dire et pour une fois de trop, me frappa. La rage que j'avais ressenti à cet instant n'avait malheureusement pas été contrôlable mais en bonne personne civilisée, je me suis barrée comme une lâche jusqu'ici. Sa voiture avait falli me percuter mais il s'était arrêté à temps. Il m'était venu en aide, même sans me connaitre il avait prit soin de moi pendant 48h. Les 48 plus belles heures de ma vie.
Depuis ce jour , mes jambes n'ont de cesse de me guider jusqu'ici lorsqu'un drame ce produit, le seul endroit où je me sens umpeu bien,en sécurité et semblable à tous. Je ne me sens pas seule car je sais que c'est ma place. Il m'aidera comme il l'a toujours fait depuis bientôt deux ans.

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NDA: hi j'espère que cet extrait du flux de pensée de sherlley vous a plus. Sorry, désolé Pour le retard j'ai trop la flemme d'écrire. De plus mon flux de pensée m'empêche de m'exprimer, d'être plus poser dans mes écrits ce qui engendre inéluctablement l'incompréhension. Je m'en excuse car selon moi ce chapitre est en dessous de la moyenne mais bon je fais avec car j'ai tout le temps la flemme d'une meuf embrouillée. Bref merci de lire les conneries que j'écris.
PS: prenez soin de vous en ce temps de crise sanitaire. Ne rigolez pas et respectez le confinement car une famille a vite disparu face à cette pandémie.

PERSONAL SUFFERINGOù les histoires vivent. Découvrez maintenant