Chapitre 3 : ma première visite

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Alicia nous montre vite fait l'appartement qui contient une salle à manger, une cuisine, deux chambres, une salle de bain et un long couloir qui relie toutes les salles de l'appartement. Il y a même un balcon qui nous laisse entrevoir une paysage magnifique où l'on peut y admirer la plage avec le sable qui semble briller de loin et la mer d'un bleu profond. Cette jolie carte postale s'accompagne du cris des mouettes et des goélands qui nous rappellent qu'il ne s'agit pas que d'une carte postale, qu'on ne rêve absolument pas et qu'il s'agit bien de la réalité.

Alicia nous ramène à la réalité en faisant rouler nos valises jusqu'à nos chambres. Mégane et moi la suivons. Elle s'arrête juste devant les deux chambres situées au fond du couloir puis nous demande :

"- On prend quelle chambre ? On reste dans la même ou on se sépare ?"

Mégane d'un coup passe devant nous d'une manière brusque et nous lance d'une voix lasse et agacée :

"- Bon okay. c'est bon, je vais prendre cette chambre et vous pouvez prendre toutes les deux l'autre." répond-elle de plus en plus agacée

"- Mais qu'est-ce que tu as Még ?" demande poliment Alicia.

"- Rhoooo mais rien. Ne t'inquiète pas.

- Je te préviens Mégane que si tu gâches mon invitation ça va mal se terminer. Déjà que j'ai eu du mal à convaincre ma famille pour nous prêter leur logement.

- Bon d'accord Al. Juste quand est-ce qu'on pourra aller se baigner à la plage ? C'est que je m'impatiente moi.

- Chaque chose en son temps Még. On vient à peine d'arriver du trajet et te voilà entrain de vouloir à tout prix te baigner dans la mer. Tu as beau avoir conduit, plus rien ne t'arrête quand il s'agit des vacances à la mer. Franchement, il y a des fois où je ne te comprendrais jamais." rigole Al.

"- Tu parles Al, toi et Alex vous n'avez pas arrêté votre Playback des musiques des One Direction dans la voiture. Pas étonnant que vous soyez épuisées toutes les deux." se moque Még.

On lui tire toutes les deux la langue Alicia et moi comme des gamines. Puis on rigole toutes ensemble.

Suite à ça on se dépêche de défaire nos bagages dans chaque penderie. On s'est finalement mise d'accord. Mégane prend la chambre avec la vue sur la plage et Al et moi on prend la deuxième avec une vue sur le marché. Mille odeurs circulent dans l'air.

"Alors les filles. Vous êtes prêtes ou non ?" Nous surprend Még dans l'entre-bâillement de la porte.

"- Oui on est prête Mégane." Répond Al saoulée pour le comportement précédent de Még et du rangement que nous venons de terminer.

"- On est archi prête même." je rajoute.

Et nous filons maintenant avec nos affaires de plage direction la mer.

On y arrive facilement : la plage est juste à côté car il suffisait juste de traverser une route. On y installe tranquillement nos serviettes pour pouvoir s'y asseoir. Il fait très beau à Nice. Des Goélands et des mouettes volent au dessus de nous et j'ai l'agréable sentiment de me souvenir de mes vacances à la mer en Vendée avec mes grand-parents qui étaient un des meilleurs souvenirs de mon enfance.

Les filles sont parties se baigner mais j'ai préféré rester sur ma serviette en plein repos. Alicia et Mégane ont eu raison de ma fatigue. Car me voilà plonger dans une bonne sieste bien reposante.

A mon réveil, je mets un moment avant de me rendre compte que je ne suis plus à Tours mais à Nice avec mes meilleures amie. Je me lève de ma serviette et je tente de les apercevoir mais je ne remarque personne. Je continue de les chercher : sur toute la plage mais toujours rien. Je commence à paniquer.

"Vite ! Où est mon téléphone ?"

Je me rappelle soudainement l'avoir laissé dans mon sac que j'ai laissé dans la chambre juste avant de sortir avec les filles.

"ZUT !"

Elles ont sûrement dû retourner dans notre logement.

Je prends le chemin qu'on avait pris en nous dirigeant vers la plage mais en sens inverse jusqu'à finalement arriver au logis. Je sonne plusieurs fois sans avoir la moindre réponse.

Je me dirige alors vers la ville espérant avoir plus de probabilité de les trouver. Je passe tout d'abord vers le marché, vers la mairie, une église puis je me laisse tomber épuisée sur un banc. Un banc placé juste en face de la médiathèque/bibliothèque de la ville. Je ne sais pas réellement ce qui me pousse à y aller. Sûrement l'espoir de les trouver ou bien la fatigue qui m'ordonne de ne pas continuer à chercher dans la ville, mais je rentre à l'intérieur de la bâtisse.

Les Rêveuses éveilléesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant