Endou ne se serait pas cru aussi entreprenant, encore moins dans un lieu public. Il n'avait pas honte de son homosexualité, loin de là, mais les effusions d'affections le mettaient plutôt mal à l'aise en temps normal. Alors, il ne su dire si c'était réellement lui qui avait agis, quand il posa une main derrière la tête de Gouenji pour le rapprocher et venir l'embrasser. La rencontre entre leurs lèvres fut électrique, et Endou sentit un véritable courant d'énergie parcourir tout son corps. L'échange s'intensifia, et il colla son bassin à celui de cet homme qui le rendait fou. Il voulait que tout disparaisse autour d'eux. Il voulait juste être seul avec lui, sentir sa peau contre la sienne, pouvoir se laisser totalement aller. Il voulait sentir ses mains le caresser, le toucher, le dévoiler et lui faire du bien. Il sentit le corps de Gouenji répondre, ses mains se posèrent sur son bassin, glissant sous son haut, touchant sa peau. Ce simple contact fit perdre la tête à Endou, et il sentait que son pantalon devenait réellement trop étroit. Il voulait rentrer chez lui. Il voulait le sentir dans tout son être. Il voulait se libérer de ce besoin qui le brûlait depuis des jours entiers.
Les mains de Gouenji glissaient lentement, trop lentement, vers le centre de son ventre, le faisant palpiter un peu plus, tandis que leurs lèvres ne se décollaient pas. La chaleur consumait totalement Endou, et sans réfléchir il posa une de ses mains sur le pantalon de celui qui devenait son amant, et sentit la même bosse dur et à l'étroit. Un léger grondement de désir échappa de la gorge de Gouenji, faisant frissonner Endou de plaisir et d'envie.
Le baiser fini par se rompre, et Endou pu voir son regard. Il était chaud, excité, pétillant d'envie lui aussi.
- Qui habite le plus proche, toi ou moi ? souffla-t-il alors.
- Mon arrêt est le prochain, arriva à formuler Endou malgré sa respiration haletante.
Un petit sourire étira les lèvres de Gouenji, et l'attente jusqu'à cet arrêt sembla interminable. En plus, il y avait bien quelques regards braqués sur eux, les jugeant, mais Endou s'en moquait totalement. Il voulait juste écouter son instinct.
Quand le bus s'arrêta, ils sortirent rapidement, n'ayant jamais quitté un endroit aussi vite. Endou chercha frénétiquement ses clés dans ses poches, le corps encore tremblant. Ce fut une première épreuve, et ensuite de trouver la bonne pour déverrouiller son appartement et entrer.
Une fois à l'intérieur, il referma la porte et retira rapidement ses chaussures.
- C'est plutôt mignon chez toi, sourit Gouenji.
- Je ne compte pas te faire une visite guidée.
- Ah oui ? Il me tarde pourtant de découvrir la chambre.
Endou craqua, il ne pouvait tout simplement plus attendre. Il revint prendre possession des lèvres douces de son amant, et le tira dans la chambre en même temps. En un clin d'œil, ils se retrouvèrent sur le lit, leurs lèvres se cherchant, se trouvant. Les habits quittèrent vite leur corps, pour ne laisser que la peau, la chaleur, la douceur. Chacun répondait à l'autre, se caressant, se découvrant, laissant le plaisir dicter leurs actes et paroles. Endou se laissait totalement glisser dans cette ivresse parfaite, se fondant totalement avec Gouenji. Son cœur et son corps parlait à sa place, agissant comme il le fallait. Et son partenaire était doué, le faisant gémir, lui faisant du bien, jusqu'à finalement le faire jouir.
Il n'avait pas de notion du temps, mais il faisait nuit, c'était sur et certain. Endou ouvrit un œil, puis l'autre, avant de se rendre compte qu'il avait atrocement soif. Se levant doucement et se dégageant des bras chauds qui l'entouraient, il quitta la chambre pour se rendre dans la cuisine. Un verre d'eau plus tard, il se sentait rafraîchis, et un petit miaulement attira son attention.
- Ballonnet, sourit-il en venant s'accroupir.
Il grattouilla les oreilles de son chat, qui ronronna en fermant les yeux.
- A bien y réfléchir, c'est grâce à toi tout ça. Je crois que je n'ai jamais été aussi heureux que tu tombes malade dit donc.
Ballonnet continua de ronronner, et Endou sourit. Finalement, il avait peut être trouvé la bonne personne grâce à son chat. Enfin, sexuellement il était très satisfait. Après, au niveau relationnel, il verrait bien comment cela évoluerait par la suite. En attendant, il comptait bien en profiter un maximum.
Se redressant, il posa son verre et retourna dans le lit, réveillant son compagnon sans le faire exprès.
- Oups, désolé...
Gouenji étouffa un bâillement et ses yeux fatigués se posèrent sur Endou, qui sourit en le voyant ainsi.
- Dit moi quand même, est ce que je suis juste un coup d'un soir ?
Il fallu quelques secondes au vétérinaire pour comprendre le sens de la question, et répondre ensuite.
- Je ne donne pas mon numéro à un coup d'un soir, Mamoru.
Le feu embrasa de nouveau les joues d'Endou.
- Ouah...ça va vraiment vite, rigola-t-il gêné, c'est encore un truc Allemand d'appeler les gens par leur prénom ?
- Oui, tout à fait.
- Et le tien alors...je ne le connais pas au final...
- Shuuya.
Endou trouva ce prénom doux et agréable, et vola un rapide baisé au blond.
- D'accord, Shuuya.
Au final, ça ne lui déplaisait pas, cela donnait un côté sérieux. Shuuya le prenait au sérieux, et c'était la première fois que cela lui arrivait. Il était heureux. Peut-être que cela allait vite, mais il ne désirait pas se prendre la tête.
Et tout ça grâce à son chat, qui s'appelait Ballonnet.____
Hey hey hey ! Voilà c'est tout pour cette petite histoire ! J'espère qu'elle vous a plus et que la fin ne vous décoie pas trop ! Je ne voulais vraiment pas faire quelque chose de compliqué, et j'ai uniquement écrit avec mon instinct sans réellement réfléchir. L'air de rien, j'en suis plutôt contente ! N'hésitez pas à me donner vos avis en commentaires ^^ et je préfère prévenir mais il n'y aura pas de suite, libre à vous d'imaginer ce qui arrive ensuite entre ces deux la !
Fun fact : Le prénom du labrador de Gouenji a été choisi par Yuuka
Sur ce, à bientôt pour une nouvelle histoire !
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Les chats, créatures démoniaques (ou pas) ! [Fanfiction IE] [BxB]
FanfictionSon chat était malade. Il partit chez le vétérinaire pour le faire soigner. Jamais il n'aurait pensé que le prénom atypique de son animal de compagnie pourrait provoquer une rencontre aussi spéciale. Attention, relation homosexuel ! Les homophobe...