Driiiiiiiiiing ! J'éteins mon réveil brusquement dès que sa douce musique vient chatouiller mes oreilles. Bon, brusquement n'est peut être pas le bon mot à en juger par le vole plané que mon réveil vient de faire... Il se peut que je l'ai éteint un peu violemment mais, à ma décharge, il est 6h du matin et on est lundi. Honnêtement, on ne devrait pas se lever si tôt, ça devrait être un motif de réclusion criminelle. Mais comme ça n'est toujours pas moi qui suis chargée de rédiger la constitution je suis obligée de me lever. Lorsque que je retire ma couette le froid me mord les mollets. C'est l'hiver et j'ai oublié de rallumer mon chauffage. Mais je fais partie de ces rares personnes qui apprécient aussi bien l'hiver que l'été. Le fait que le jour dure beaucoup moins longtemps ne me pose pas de problème, j'aime voir, le soir, les lumières des maisons filtrées à travers les fenêtres et apercevoir, à la lumière de la lune, la fumée qui sort des cheminés : je peux sentir la chaleur qui doit régner à l'intérieure des ces foyers et qui contraste probablement avec le froid dans lequel est plongé l'atmosphère dehors.
Je descends donc pour rejoindre mes parents et mes frères pour le petit déjeuner.
- bonjour tout le monde ... je tente d'articuler.
- coucou ma puce ! répond maman , bien réveillée, elle.
Je m'assois a côté de mon frère Sean et hume cette savoureuse odeur du chocolat chaud fumant et des brioches encore chaudes.30 minutes après avoir fini de manger je suis fin prête pour aller au lycée. Avant de partir je jette un dernier coup d'œil a mon apparence : aujourd'hui j'ai enfilé un jean et mis un pull à col roulé gris, hyper chaud et hyper confortable , pour finir je porte mes sempiternelles converses hautes noires. Je prend mon écharpe et mon manteau et sort affronter le froid qui s'engouffre désormais par la porte.
Il n'y a pas beaucoup de monde dans le bus aujourd'hui je m'assois donc à un siège libre et en profite pour lire. J'adore lire, je lis tout le temps, je trouve que ça permet de s'évader, de devenir quelqu'un d'autre le temps d'un instant. Le soucis c'est que, du coup, j'en oublie totalement le monde qui m'entoure, si bien que je ne remarque pas qu'on est déjà arrivé au lycée et que la chauffeuse me prie, poliment évidemment, de bien vouloir dégager de son bus pour qu'elle puisse repartir parce que, je cite: « il y en a qui travaille ici ! ». Je sors donc du bus, mon livre à la main, et vais rejoindre l'entrée du lycée.
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Âmes-sœurs...
Lãng mạnComment mon âme-sœur pourrait être mon exact opposé et provoquer chez moi des réactions aussi contradictoires ?