L'Alpha femelle

Chapitre 1

-«Maintenant, Mademoiselle Hernandez, à cause de l'absence de famille d'accueil ici, dans l'Idaho, je vous envoie dans l'État voisin où vous allez attendre qu'une famille vienne vous chercher.»

Ma responsable, Mme Smith, venait de me convoquer dans son bureau. Cela faisait déjà un mois que j'étais sortie des soins intensifs. Vu que nous ne connaissions pas ma date de naissance, mon docteur décida que mon anniverssaire serait ma date de sortie. Personellement, ça m'importait peu: mon âge exact, etc. La seule chose qui m'importait vraiment était de me rapeller de mon passé, car depuis mon accident, je ne me rapellais plus de rien. Pas même de mes parents biologiques. Ma mémoire était vide.

L'information que venait de me donner ma gardienne me réjouissait un peu. Et si mes parents me retrouvaient et me ramenaient à la maison? Je hochai la tête et je me dirigeai vers la chambre que j'occupais dans la demeure de Mme Smith. Il m'a fallu moins de 10 minutes pour ramasser mes affaires; je n'avais que quelques pièces de vêtements à moi. Je refermai mon sac et je sortis de la maison vers la voiture qui m'attendais déjà dans l'allée.

Ma nouvelle famille se trouvait dans l'État voisin: le Montana. C'était évidamment une bonne chose, car je ne voulais pas rester chez Mme Smith, trop de personnes me connaissaient là-bas. Une chose que je détestaiais énormément était d'être le centre d'attention et disons que mon physique n'aidait pas beaucoup. Cheveux bruns pâles, longs et plats avec un teint de la même couleur et mes yeux étaient d'un vert éclatant comme de l'émeraude.

J'ai toujours eu des problèmes à m'adapter. Les autres jeunes du quartier me regardait de loin, ils venaient jamais me parler. Je me suis toujours demandée si c'était moi qui clochait, si c'était moi le problème. Avec les semaines, j'ai fini par y croire. Peut-être que le Montana, ce serait différent...

Après quelques heures de voiture, nous arrivâmes enfin. La première chose que je remarquai fut la taille de la demeure. Elle était beaucoup plus grande que celle de Mme Smith... Il y avait beaucoup de fenêtres et l'extérieur était fait de béton et de bois comme on voit dans les magazines de décoration. Je tombai immédiatement en amour avec la forêt qui entourait la propriété. Depuis ma sortie de l'hôpital, j'adorais être dans la nature et de respirer de l'air frais. je me fis une note à moi-même de faire un petit tour demain matin, car il faisait déjà bientôt nuit et je n'y verrais rien de toute façon. Mon chauffeur ouvrit la portière pour moi et quand je fus finalement sortie, il reprit sa place derrière le volant, reparti vers le bout de la rue et tourna le coin. «Simpatique le monsieur» me dis-je mentalement. J'avançai tranquillement , hésitant quelque peu, vers mon nouveau chez moi. «Et s'ils ne m'aiment pas?». Avant même que je puisse cogner à la porte, elle s'ouvrit et je fus entourée d'une paire de bras.

-«Ah! Tu es enfin arrivée! On avait hâte que tu arrives!»

Je regardai par-dessus l'épaule de la femme qui me tenait toujours dans ses bras et je vis un homme d'environ 30 ans souriant jusqu'aux oreilles. Quand il vit que je le regardais, il s'introduisit.

-«Bonjour, je m'apelle Justin et elle, c'est ma femme Suzy. Nous sommes tes nouveaux parents d'accueil.»

C'est alors que la dame s'apellant Suzy se recula et se colla contre son mari qui entoura son bras autour d'elle automatiquement.

-«Nous sommes si heureux de t'avoir! Entre, nous allons te présenter à notre fils.»

Elle me montra la porte et j'entrai en premier. La maison était aussi belle de l'intérieur que de l'extérieur. Tout était ouvert et les plafonds étaient hauts. La décoration était à la fois moderne et chaleureuse. Nous entrâmes dans ce que je supposais être le salon. Dans l'un des fauteuils se trouvait un garçon d'environ 13 ans, un an de plus que moi. Quand il me vit, il se leva et vint me serrer dans ses bras, comme l'avaient fait sa mère et son père.

-«Salut, moi c'est Lucas.»

-«Salut, je m'apelle Luciana.»

J'adorais ma nouvelle famille. Elle faisait attention à moi et me considérait comme si j'en faisais partie. Les mois passèrent et je fus enseigner à la maison à ma demande, je ne voulais pas me faire des amis, ma famille était pour moi la seule que je voulais et que j'avais besoin. mes parents me donnèrent donc trois ans à la maison, puis je devrai aller à l'école avec Lucas. Alors, j'acceptai les conditions et je passai les plus beaux moments de ma vie, enfin de ce que je me rapellais, avec eux.

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Avec amour,

Laura -xxx-