𝐇𝐄𝐑𝐎𝐈𝐍𝐄 (b.k)

chapitre 1

« the show must go on »

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*beep beep*

*beep beep*

"Oh la ferme tu veux..." Soupire Taiyō et éteignant son réveil péniblement.

Elle lâcha un soupir, regardant bêtement son plafond.

"Ça y'est, c'est la rentrée..." Souffle-t-elle visiblement ennuyée.

Taiyō n'était pas vraiment enchantée à l'idée d'entrer à U.A, elle ne redoutait pas cette journée à cause du stress comme certains devaient actuellement le faire. loin de là, elle ne voulait juste pas y aller.

Mais elle n'avait pas le choix.

Après cinq bonnes minutes immobiles dans son lit à regarder son plafond, elle se décida à se préparer pour rejoindre son père qui devait être en train de petit-déjeuner sans elle, comme à son habitude.

Le seul point positif de cette journée est qu'elle allait enfin pouvoir revoir Mina, une fille avec qui la brunette était amie depuis plusieurs années déjà. Au moins elle ne sera pas totalement seule.

Taiyō enroula une serviette autour de son corps dénudée et humide, et sortit de la salle de bain en direction de son armoire où était suspendu aux poignets son nouvel uniforme.

Elle l'enfila rapidement puis décida de rajouter des chaussettes noires lui arrivant mi-cuisses et un col roulé de la même couleur sous sa chemise pour embellir le tout. Elle se dirigea ensuite vers sa coiffeuse où était disposé toute sorte de produits de beauté, tous de marques luxueuse. Malgré que A n'était pas dans le top 10 du classement des super héros, il devait sans doute être l'un des plus riches et ces revenus permettaient à Taiyō qu'elles s'offrent de tels achats.

Elle retira la paire de lunettes qu'elle portait sur son nez puis mis ses lentilles de contact.

Taiyō n'aimait pas porter ses lunettes en public, seules sa famille et Mina étaient au courant que sans elles, elle était quasiment aveugle. Alors elle voulait éviter toute remarque sur sa myopie en mettant des lentilles à la place.

Comme à son habitude, Taiyō coiffa ses cheveux brins en une queue cheval basse, plaqué avec du gel pour être sûre qu'elle tienne toute la journée.

Et la dernière chose qui était pour elle, sans doute, la plus importante : sa paire de gants noirs en similicuir. Elle détestait que ses mains soient en contact avec des objets de l'intérieur, parce qu'après tout, elle ne savait pas qui avait pu faire quoi avec ces objets avant qu'elle-même ne les touche.

Elle était maintenant prête.

Elle rejoignit son père qui était en bas, lisant le journal.

"Je vais y aller père." Dit-elle en enfilant ses chaussures sans lui jeter un seul regard.

Il ne lui répondit rien, ni même ne la regarda. C'était comme ça depuis quelques années maintenant, elle et A ne se parlait pratiquement que pour ses études et son avenir en tant que future héroïne. Elle était habituée à cette distance qu'il avait mis entre eux depuis que sa mère n'était plus là et n'essayait pas de changer les choses. Ça l'arrangeait aussi de toutes les façons. Moins elle le côtoyait plus elle se sentait mieux.