chapitre 1

33 0 0
                                        

Point de vue de Jesy :

Ce matin, je ne voulais absolument pas me lever. Mon réveil a sonné déjà depuis 5 minutes, et je n'ai toujours pas mis un seul pied dehors. Je sais bien que d'ici 2 minutes, si je ne suis toujours pas descendu, ma mère va venir me chercher. Mais la seule idée d'aller au lycée me donne mal au ventre. J'entendis toquer à ma porte, je sais très bien que c'est ma mère.

Moi : oui maman, je suis réveillé
Janice : il faut que tu te lèves ma chérie.
Moi : je ne peux pas rester dans mon lit.
Janice : tu sais que tu dois y aller, autrement faut que tu te trouves une autre voie.
Moi : bon d'accord, je me lève. 

Je me levai et me préparai pour ensuite descendre prendre mon petit-déjeuner. Ma grande sœur aussi est debout, elle a pourtant le temps de se préparer. Elle ne va qu'à l'université cette après-midi. Je m'assieds à coter d'elle et mangeai mon bol que ma mère m'avait préparé, soi-disant pour me donner de l'avance. Quand je fus bien rassasié, je montai me laver les dents et je dis au revoir à ma mère et ma sœur. Je pris le bus, pour une fois qu'ils y avaient de la place libre, j'en profitai. Une bonne chose, c'est que je vais retrouver mes deux meilleures amies. Je prie pour qu'on me laisse tranquille aujourd'hui, mais je pense que je peux rêver. Le bus s'arrêta à mon arrêt et je descendis. Je remarqué que Jade était déjà rendu, je partis la rejoindre.

Moi : pour une fois, que tu es déjà rendu, cela va pleuvoir.
Jade : très drôle Jesy, je voulais arriver avant toi aujourd'hui, je voulais te proposer de venir dormir à la maison ce week-end.
Moi : c'est d'accord. Leigh-Anne n'est toujours pas rendu ?
Jade : non, c'est son habitude, tu sais.

On rigola, et on attendit sagement que Leigh-Anne arrive. Mais plus le lycée se remplissait, plus je sentais des regards sur moi. Cela va donc jamais s'arrêter, et ça y est ça rigole autour de moi. Je sais bien que je peux ne pas être le sujet de conversation, mais quand on se fait frapper presque tous les jours et insulter, on a de quoi se poser des questions. Je remarquai que tout le monde à arrêter de parler, je relevai la tête et je la vis arriver. Toujours aussi bien habillée, mademoiselle Perrie Edwards est toujours bien habillée. Elle passa à coter de moi et me lâcha un regard. Mais elle ne s'éternisait pas sur moi et se dirigea dans le lycée, suivit par ses larbins. Leigh-Anne arriva peu de temps après et on se dirigea dans le lycée. 

...: comment tu fais pour marcher, tu es un cachalot donc tu dois avoir extrêmement mal quand tu marches.
...: regarde elle ne te réponds pas, tu sais, c'est malpoli de ne pas répondre.
Jade : vous ne pouvez pas la lâcher 5 minutes.
...: toi, on ne t'a pas parlé.
Leigh-Anne : qu'est-ce qu'elle vous a fait pour que vous vous en preniez à elle comme ça ?
...: rien, c'est juste qu'il faut regarder la vérité en face. Vous traînez avec un cachalot, faut que vous vous l'admettiez. 

Je ne voulais absolument pas répondre, alors je commençai à reculer, mais je sentis quelqu'un derrière moi, je me retournai et retombai sur un des gars qui aime frapper.

...: alors comme ça, on ne regarde pas ou on marche, je vais te faire regretter de ne pas avoir fait gaffe. 

Il me gifla de plus en plus fort, j'avais beau essayer de lui en empêcher je n'avais pas assez de force. Les deux autres gars tenaient Jade et Leigh-Anne. Le gars m'attrapa et me poussa, mais je ne tombai pas par terre. Je fus retenu par deux bras, féminine ça, c'est sûr. Car les mains sont plus douces que ceux des hommes. Je me retournai pour remercier et m'excuser quand je plongeai dans deux yeux bleu. 

pesy harcèlementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant