Chapitre 2 : Ashley

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Aujourdhui jai un jour de congé donc je reste dans mon lit jusque midi. Je mérite bien de me reposer un peu mais téléphone sonne donc je décroche.

- Allô Megan ? Tu ne bosses pas ?

- Non pas aujourdhui, il faut que je te demande une faveur.

- Je técoute ?

- Tu te souviens du gala de charité où je suis invitée avec Tyler pour lhôpital ?

- Oui, bien sûr, pourquoi ?

- Et bien Tyler travaille ce soir-là, il doit remplacer un collègue en arrêt maladie. Il se trouve que cest demain et jai vraiment besoin que tu viennes avec moi.

- Je nai pas de tenue et il faut que je prépare mes affaires pour Madrid et

- On va faire du shopping toi et moi et tu auras encore quatre jours pour te préparer. Je ten prie Ash, je ne veux pas my rendre toute seule.

- Très bien. On se retrouve chez moi à quatorze heures.

- Je suis en bas de chez toi.

Je voulais dormir aujourdhui et regarder mes comédies romantiques en pyjama dans mon lit avec mon pot de glace, mais visiblement nous allons devoir changer de programme.

Je me lève pour aller ouvrir à Megan.

- Prête princesse ?

- Je suis en pyjama Meg. Laisse moi dix minutes pour me changer.

Un quart dheure plus tard, nous sommes sans ma voiture. Megan prend le volant et quelques minutes plus tard, sarrête devant une boutique de robes de soirées.

Ces robes sont vraiment magnifiques mais malheureusement bien au-dessus de mes moyens.

- Meg, je ne gagne pas assez pour me payer ce genre de choses.

- Qui ta dit que tu allais payer ?

- Ah non ! Je refuse que tu me paye une robe qui vaut minimum quatre cent cinquante dollars !

- Je ne te laisse pas le choix, allez choisis-en une, je me fiche du prix.

Inutile de négocier car je sais que je nai pas le choix donc je regarde toutes les robes. Une retient particulièrement mon attention. Une magnifique robe bustier bleue marine à paillettes.

- Que penses-tu de celle-là ?

Megan sort des rayons et me tends une bonne dizaine de pièces sans répondre à ma question.

- Je veux que tu messaye tout ça.

Je prends tous ce que ma meilleure amie me tend et je rentre dans une cabine dessayage. Je commence par la bleue et je découvre avec une grande déception quelle ne me va pas du tout. Alors jessaye une blanche avec des manches en dentelles.

- Tu as cru que jallais me marier ou quoi ? dis-je en rigolant.

- Tu serais canon en robe de mariée cest clair !

Aucune ne me va. Je commence à me dire que je vais my rendre en jean et t-shirt je place mon dernier espoir devant une longue robe bordeaux en velours, toujours avec pleins de paillettes et un dos nu.

- Allez. On essaye, me dis-je avec courage.

Je ne me reconnais pas, on dirait presque que cette robe a été créé pour moi. Jouvre le rideau et Megan fais des yeux ronds.

- On la prend, dit-elle dun ton catégorique.

- Non mais tu as vu ce décolleté faramineux ? Non mais je nai jamais mis un truc pareil !

- Tu es parfaite, tous les hommes de la soirée vont faire la queue pour pouvoir avoir lhonneur de danser avec toi.

Je nespère pas. Jai horreur de me faire remarquer et quand ça marrive, ce nest certainement pas en bien. Oh ça non, mais nous nallons pas nous étendre sur le sujet.

Nous passons à la caisse et quand je vois le prix, Meg a déjà payé, jattends donc que nous soyons de nouveau dans la voiture pour lui hurler dessus.

- SIX CENT CINQUANTE DOLLARS ! MAIS TU ES FOLLE ?!

- Evite de mexploser les tympans, sil te plaît.

Je me mets à pousser des jurons tandis quelle me conduit autre part. Elle sarrête de nouveau et me fait rentrer dans une boutique de maquillage.

- Cest moi qui paye cette fois Meg.

- Très bien

- Parfait.

Nous passons un temps fou à choisir les maquillages et je me retrouve avec un panier rempli deye liner, de mascara, fond de teint, palette... Je pense que Megan veut me transformer en princesse. Cest évident.

Je paye sans regarder la facture, je ne veux pas me rendre compte que jai utilisé toutes mes économies pour du maquillage.

- Il nous reste les chaussures et de quoi discipliner ta tignasse. Je rêverais davoir des cheveux comme les tiens mais tu ne sais même pas les coiffer ma grande.

- Merci, cest très gentil de ta part, dis-je avec ironie.

Après de multiples essais, je décide de prendre une paire descarpins noirs et je pense que je vais me tordre la cheville. Cest évident.

Megan passe du temps avec la vendeuse du magasin de coiffure pour lui demander un tas de conseil pour mes cheveux. On dirait une mère et son enfant je vous jure ! Mais bon, je ne vais pas me plaindre davoir meilleure amie de lunivers.

Il est dix-neuf heures trente lorsque que je franchis le seuil de mon appartement et je suis épuisée. Meg a repris sa voiture et est rentrée chez elle. Je dépose toutes mes affaires dans ma chambre avant dallumer ma télévision pour regarder les informations. Ils parlent encore du nouveau roi dEspagne mais personne na encore vu son visage dans les médias, il est très discret. Bien évidemment, la journaliste parle de la conférence de presse qui officialisera, en quelque sorte, sa nomination à la tête du pays.

Dès que le journal télévisé se termine, je me prépare des pâtes à la sauce tomate.

Parfois je regrette dêtre seule dans cet appartement, cest vraiment triste parce quil ny a que le bruit des voitures.

Je me pose devant la télévision avec mon repas et je lance ma série, une histoire de loup garou et de vampires avec un triangle amoureux, de la magie et tout le tralala. Cest tout ce que jaime. Un mélange de romance et de science-fiction.

Je vais me coucher vers vingt trois heures. Il faut quand même que je me rende au travail demain.

Reportage de la couronne Où les histoires vivent. Découvrez maintenant