Reportage de la couronne

Chapitre 4 : Esteban

Je ne veux pas assister à ce gala, ça ne me dérange pas de donner de largent à lhôpital, loin de là mais jaurais préféré que ça se limite à un simple don. Et comme à chaque fois, je vais certainement mennuyer à parler à des gens que je ne connais pas pour éviter de rester seul toute la soirée. Vivement demain soir que je rentre chez moi en Espagne, je vais retrouver ma famille car Bianca et Tiago sont restés au palais.

Oui, je viens de prendre les rênes de pays et franchement, pour linstant, toutes ces responsabilités ne menchantent guère, je préfère largement ma vie davant, je faisais ce que je voulais.

-Esteban, il faut y aller ! me lance Ander, mon meilleur ami.

-Sommes-nous obligés de nous rendre à cette fête ?

-Bien sûr que oui ! Je ne suis pas venu à New York pour faire du tourisme !

-Donc tu es en train de me dire que nous avons fait plus de six heures de vol juste pour un gala de charité pour un hôpital ?

Ander se contente de me donner une tape sur la tête et me tire par le bras comme un enfant jusque la voiture. Parfois, je me demande comment il fait pour me supporter car je suis officiellement roi dEspagne mais je suis un véritable enfant dans ma tête, aucun doute là-dessus.

Le chauffeur nous dépose devant une maison extrêmement luxueuse, mais pas autant que ma demeure bien évidemment et cest loin dêtre aussi grand. Ander sort en premier, tend son invitation au vigil posté devant limmense portail et je fais de même.

Mon ami na aucun mal à se trouver une cavalière, tandis que moi, je préfère rester dans mon coin, déjà que je ne veux pas être ici alors je préfère ne pas me faire remarquer.

Je regarde les gens rire et danser quand un bruit attire mon attention. Une jeune femme vient dasséner une gifle magistrale à un homme, enfin un peu danimation. Je la vois sen aller et je décide de la suivre mais je la perds de vue, je tourne en rond jusquà je la vois sur le balcon. Elle est absolument magnifique, ni trop grande, ni trop petite, de longs cheveux bruns à demi attachés et une robe qui semble avoir été faite pour elle et je dois lutter pour ne pas mattarder sur son décolleté plongeant. Je décide donc de mapprocher delle.

-Fuyez-vous quelquun mademoiselle ?

Je la vois sursauter. Visiblement, je viens dinterrompre un long moment de réflexion.

-Je prends juste lair, il fait horriblement chaud dans cette salle et je nai pas pour habitude de me rendre à ce genre de soirées.

-Je suis moi-même ici par contrainte mais amusons-nous un peu ma chère. Me feriez -vous lhonneur de maccorder la prochaine danse ?

Elle ne répond pas tout de suite mais finit par me faire un grand sourire, je pense que cette demoiselle a bien le droit de se divertir un petit peu et doublier labruti qui la importuné.

-Jaccepte avec grand plaisir monsieur.

Je lui souris à mon tour et elle me prend le bras.

Avant de rentrer sur la piste de danse, je la vois jeter un coup dil par-dessus mon épaule et elle secoue la tête en souriant, jarrive à apercevoir une autre jeune femme qui fait mine dapplaudir, certainement une amie.

Je pose délicatement ma main sur sa taille et je prends la sienne dans lautre. Je vois bien quelle ne sait pas quoi dire alors je décide de prendre la parole pour ne pas rester dans ce silence.

-Vous êtes tout à fait ravissante mademoiselle. Pourrais-je connaître votre nom ?

Elle me sourit