Harri se réveille dans une salle faite de dalles, et il ne se souvient que de son nom. Mais qu'est-ce qu'il fait ici? Il se trouve que le monde dans lequel il se trouve le connaît... Pourquoi est-t-il ici?
( Harri ) J'ouvre les yeux, je regarde autour de moi... j'y vois rien! D'un coup, une lumière apparaît devant moi. Je tends ma main vers elle. Au moment où ma main l'effleure, je la vois rétrécir et j'y aperçois comme des images. Soudainement, je me sens couler.
L'eau qui m'entoure semble s'étendre sans fin. Je ne sait pas où se trouve le haut et le bas. Un léger courant crée des vagues sur mes habits. Elles ne se dirigent pas dans une direction particulière, mais bougent plutôt librement.
Sans que je m'y attende et sans que je puisse m'y préparer, l'eau qui me semblait tiède se refroidit, et je commence à étouffer. L'eau gèle brusquement tout autour de moi. Je ne peut plus bouger. La lueur devant moi, sur le point de disparaître, explose en un flash lumineux, une lumière aveuglante qui me fait sortir de mon sommeil.
Je me réveille dans une salle de forme carrée. Je suis allongé sur le sol humide. Il fait froid. Je me lève. La salle fait environ cinq mètres sur cinq, avec une porte sur ma droite. Cette salle est vide. Je fouille dans les poches de mon pantalon et de ma veste... et j'y trouve un briquet.
- Sérieux? Dis-je avec étonnement.
Je l'allume, j'observe la flamme et je me rends compte que... je meurs de faim! J'avance vers la porte à ma droite. Je garde allumé mon briquet en guise de torche et continue d'avancer.
Au bout du couloir, la lumière de mon briquet révèle un long couloir qui tourne, en un angle droit parfait, vers la gauche. Je le suis, tourne vers la gauche et me rends compte qu'un long couloir se trouve devant moi:
- Encore?!
Mais, en avançant, j'aperçois une intersection qui se détache du mur gauche. Je ne l'emprunte pas, mais continue tout droit, tout en prenant mentalement note de la position de cet interstice, espérant que la sortie est par là.
Après cinq minutes de marche environ, je vois un escalier qui monte vers la droite cette fois-ci. Mais de celui-ci-ci jaillit une lumière orange: du feu. Je l'emprunte et arrive dans une salle, une grande salle.
Son plafond, ses murs, et son sol sont en pierre naturelle. Un coffre y est entreposé en son plein centre. Il est fermé. Je m'en approche et, au moment où je suis sur le point de l'ouvrir, j'entends du bruit dans le couloir d'où je viens.
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Je m'y dirige. J'hésite un instant puis m'engouffre dans l'escalier. À la troisième marche, j'aperçois une lumière se diriger vers moi; en effet, l'escalier est très, très long. C'est une personne. Elle tient quelque chose à deux bras, et dans une de ses mains, elle tient un briquet allumé.
En m'apercevant, car elle viens d'arriver en face de l'escalier, elle se précipite derrière le mur du côté d'où elle vient: du même côté que moi.
Je me remémore l'interstice mais n'ai pas le temps de m'y attarder.
En constatant que cette personne ne me veut pas de mal et, que même, elle me fuit, je descend vers elle lentement en longeant le mur. Je crois l'entendre poser ce qu'elle avait dans ses mains en arrivant.
