Chapitre 6: Mahé

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C'était un autre matin, comme les autres dans ce lieu aussi étrange que l'oubli. Cela faisait 5 jours, pourtant j'avais encore cette même tenue. De toute façon je n'en avais pas d'autres. Je la lavais, la séchait et la portait, un peu comme le cycle de l'eau. Mais lui savais ce qu'il faisait. Moi je n'en savais rien.

Je m'étais levé de mon lit, encore fatigué. Hier, je n'avais pas bien dormi. J'ai fait un cauchemar. Un terrible cauchemar. Lorsque je m'étais réveillé de cette prison non éternelle, je devais me trouver quelque chose à faire sinon ma pensé m'aurait tué peu à peu. Jusqu'à m'en détruire. Alors j'ai relu ce roman. Mais j'attendais. J'avais regardé la page blanche en attendant les nouvelles lettres. Dans quelques secondes cela allait faire une heure. Une heure pour chaque suite. L'heure complété, les lettres apparurent sur la page blanche. Ces lettres formèrent un mot et le premier qui apparut fut qu'une simple phrase.

: Les cauchemars de cette jeune fille n'allaient pas tarder à devenir réalité.

J'avais refermé le livre.

Je ne voulais plus lire, et avec le temps et le sommeil j'ai fini par me rendormir.

...

J'ai mis mes deux pieds sur le tapis beige sous mes pieds avant de me diriger vers la salle de bain. Elle aussi était beige. Tout était beige. Tout. Après m'être occuper de moi, j'en suis sorti, descendit les escaliers, sur le chemin prenant mon roman.

Ma faim, m'avait conduit bers la cuisine ouvrant le frigo. Encore une fois des aliments frais était à ma disposition. Je me fis un sandwich, et me dirigea au salon. Je m'assis sur un des nombreux sofas et me mit à lire et pour la première fois ma lecture allait se faire interrompre. C'est le premier des interminables évènements qui allais m'attendre. Mais ça je ne le savais pas, Je ne savais rien. J'étais plongé dans ma lecture dut à l'apparition de son nouveau chapitre. Mais j'ai été distraite par un bruit provenant de l'étage. Je n'y aie au début prêté aucune attention. Mais le bruit devenait de plus en plus fort. Je me suis donc levé, me dirigeant vers l'étage. Une fois sur les lieux, je voyais plusieurs objets se faire jeter partout dans ma chambre. Au pas de course, j'y suis allez. Aucune personne n'était présente : mais le désordre lui était omniprésent. Les meubles était renversé, mon lit défait, les stores ouverts : c'était un désastre. Au milieu de mon lit se trouvait un sachet brunâtre. Pas à pas, je m'y suis rapproché surveillant mes gardes et je l'ai pris entre mes mains. A l'intérieur se trouvait une lettre.

...

Tu ne me vois pas, mais je te vois,

Sois patiente, tu me verras,

Je ne suis pas un homme,

Mais j'adore son caractère,

Ma passion c'est l'élimination,

Mais oh je suis loin d'être ce qu'on nomme démon.

Qui suis-je?

...

Je suis resté bouche-bé.

Plus de peur que de mal, avais-je pensé.

Mais je n'avais pas mal j'avais peur.

Je suis resté là à regarder la lettre, figée. Je me suis retourné, déposant cette lettre dans un coin du coté est de ma chambre, retournant au milieu. Regardant autour de moi ne voyant rien j'ai dit :

Une femme psychopathe.

Oui, c'est tout ce dont j'avais pensé.

J'ai attendu, mais rien. J'entendais même le bruit que faisaient les arbres contre le vent.

Mes mains tremblaient. La peur était mon allié. Pendant un instant, j'ai cru que je rêvais, mais pourtant la réalité fait mal. Très mal. Au bout de ma chambre se trouvait un miroir. Un simple miroir. Il devait faire un mètre de haut. Ne voyant que rien ne se produisait je m'appétais à sortir : mais des pas résonnèrent de nouveau.

Tac tac tac

Je fis un 360 sur moi-même. Cette fois-ci j'ai vraiment cru que j'allais me retrouver dans ma tombe, mais cette fois ci morte de peur. Sur le miroir se trouver le corps d'une femme. La moitie en partant de la poitrine vers le bas. Je ne pouvais plus bouger. La femme se rapprochait, mais je ne la voyais pas : je la voyais juste dans le miroir. Elle s'est arrêtée. Le sachet contenant la lettre se mit à se léviter du sol. Je voyais sa main monter. La femme dans le miroir s'est accroupi sa main toujours dans l'air; je pouvais maintenant voir son visage. Elle avait des traits définis, mais ses yeux était d'un noir profond et ses cheveux crasseux lui retombait sur la moitié de son visage : elle était d'un blanc livide, même transparent. Elle s'arrêta, toujours accroupi et m'observa ses yeux noirs dans les miens : qu'est-ce que j'aurais préféré être dans ma tombe à ce moment-là. Je me suis aussi accroupisse afin de mieux la voir : afin qu'elle puisse mieux me voir. Elle a ri. Son rire était répugnant. Les arbres ont arrêté de se coller à ma fenêtre : le vent lui-même à cesser. Elle s'est soudain arrêtée sec et m'a dit :

Tu t'es encore trompé

Encore? Je ne la comprenais plus. Je ne me comprenais plus : je ne comprenais rien.

Moi, c'est Mahé

Sur ces mots elle prit un crayon lévitant encore plus le sac, en sortit la lettre et se mit à écrire. Sur cedernier geste elle disparut, laissant derrière elle un vent glacial et moi.

Ma vie en double imageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant