Chapitre 2: Tourment

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Dans cette forêt, il y avait un écosystème unique en son genre : les marais peu acceuillant et les clairières calmes avec des animaux qui vivent en paix et harmonie, ou encore dans la forêt profonde où la lumière ne passe quasiment pas.

Moi, je prends ma nouriture dans la forêt profonde car c'est inhabité par les humains et c'est surtout inhabituel de tuer des bêtes qui vivent en cohabitations. Heureusement pour moi, et malheureusement pour les chasseurs, je protège la clairière. Donc quand il y a un animal qui passe, vous devinez qu'il va finir dans mon estomac.
Mais ce soir là, je marchais simplement pour prendre l'air, me reposer et pour simplement être dans mon milieu.
Je visite souvent le vieux bois (endroit où l'on trouve les plus vieux arbres : certains sont même millénaires donc je les protège des bûcherons qui, d'ailleurs, finissent comme les chasseurs...🐺🍗🍖)

Mais ce soir là, une chose était étrange, il n'y avait pas de bruit, on entendait à peine la brise du soir, mais il n'y avait pas que ça : les arbres pourrissaient, les fleurs fannaient et on sentait une odeur semblable à un cadavre, mais pas exactement  : ça sentait plutôt la mort, le sang, quelque chose d'extremement dangeureux.
Moi, étant mal à l'aise à cause de cette ambiance des plus glauque, je commençai à courrir pour arriver chez moi quelques minutes plus tard. Je savais que cette chose était bien plus puissante que moi. J'ai eu peur. C'était la première fois que j'éprouvais ce sentiment mais j'espère ne plus revivre ça.

J'ai l'impression que même si j'étais chez moi, on me regardais : c'était...étrange. Comme si cette chose me fixait, tapis dans l'ombre, attendant que je fasse le moindre mouvement pour me tuer. Je commençais clairement à paniquer et en même tant, je devenais de plus en plus fatiguée. Alors, pour vaincre mon envie de dormir, je me mettait des claques assez puissantes pour ne pas tomber dans les bras de morphée. Mais je ne pouvais plus rester éveillée, je m'endormis.

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