Chapitre 18

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Point de vue Zoé 

Je suis dans les toilettes des filles de mon ancien lycée, je m'apprête à sortir de ma cabine quand deux filles rentre en rigolant.

-Kay est encore plus mignon torse nue non ?

-Grave.

Je referme doucement le loquet de ma porte pour entendre ce qu'elles ont à dire sur mon petit ami.

-A ton avis il va jouer avec Zoé Warker encore combien de temps ? Demande la fille avec une voix de crécelle.

-Bah il a parié avec ses potes qu'il allez la tenir à sa botte jusqu'à la remise des diplôme, ça à l'aire bien partie, elle est complètement aveugle la pauvre. Lui répond son amie.

Mon cœur loupe un bâtiment et ce brise en milles morceaux. Je retiens un gémissement de douleur puis je les entends partirent en riant. La cloche de reprise sonne mais je ne sort pas de ma cabine, mes jambes tremble et sont comme paralyser, je me laisse tombe au sol, le dos contre la porte et craque en larme.

La sonnerie de 16 heure retenti à mes oreilles. Je me lève lentement, quitte ma cachette et sort dans la cour pour attendre le bus. Quand je vois Kay rire avec sa bande d'ami, mon sang ne fait qu'un tour. Je m'avance vers eux puis tapote l'épaule de Kay pour qu'il ce retourne, une fois que je l'ai bien en face de moi je lui donne une énorme gifle.

-Tu n'est qu'un beau salop ! Tu t'es bien foutue de moi !

Je m'apprête à le frapper de nouveau quand il me saisis le poignet.

-Mais tu es folle qu'est ce qui te prend ?

Je me défait de sa prise.

-Je suis au courant de tout putain ! Pour ton pari à la con !

Des larmes de tristesse et de rage coulent sur mes joues.

Kay palis.

-Attend comment tu a appris ça ? Qui t'en a parler ?

Un rire nerveux m'échappe.

-Et tu n'essaye même pas de nier !

Je sert les poings.

Cette fois c'est Kay qui rie, pas nerveusement, mais un vrai rire franc.

-Tu pensais vraiment avoir une réel chance avec moi. Alors ça c'est la meilleure de l'année. Si je n'été pas venue te parler tu serrais encore toute seul dans ton coin.

-Va te faire voir ! C'est fini entre nous !

Je pars en courant et monte dans le premier bus qui viens de ce garer.

-Excusez moi Monsieur. J'interpelle le chauffeur.

-Oui ma grande ?

Il me regarde à travers son rétroviseur intérieur.

-Est ce que votre bus va sur Franklin Avenue ?

-Non mais je vais t'y déposer.

-Merci.

L'homme s'arrête à mon arrête de bus habituelle et je descend en lui souhaitent une bonne fin de journée.

J'éclate une nouvelle fois en sanglot quand je passe la porte de la maison.

J'ouvre les yeux en sursaut.

Merde... Ça fessais longtemps que je n'avais pas fait ce cauchemar.

Je regarde mon réveille : 5h32.

Je soupire, repose ma tête sur l'oreiller mais n'arrive pas à fermer les yeux.

Malgré tout ce que l'on a pus faireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant