Chapitre 30

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Mia

Après notre petite escapade à la piscine, je propose à Carter de rester afin qu'il puisse faire sécher ses vêtements et de  prendre une douche s'il le souhaitait. Proposition qu'il n'a absolument pas refusé et qu'il s'est empressé de mettre à exécution. À peine lui ai-je parlé de « douche » que Carter ne se gêna pas à enlever sa chemise trempée dans le salon, inondant le sol au passage et à me prendre par le bras afin de m'emmener dans ma salle de bain.

Mais qu'est-ce qu'il fait à la fin ?
Il commence déjà à m'épuiser...

– Carter mais qu'est-ce que tu fais ?, dis-je alors que nous étions déjà dans les escaliers.

– On va prendre une douche !

– Quoi ?! Mais arrête !

Carter me lance un regard empli de sous entendu et je ne peux m'empêcher de rougir.

– Carter lâche moi enfin ! Qu'est-ce qui te prend ?

Nous sommes déjà arrivés dans la salle de bain et Carter fait couler l'eau dans la baignoire.
Il commence à m'enlever mon haut mais je l'arrête aussitôt.

– Arrête tu va trop loin, dis-je d'un ton sérieux.

Carter ne semble pas comprendre de suite ce que j'essaie de lui dire, mais il comprend lorsque je lui indique son torse dénudé.

– Oh excuse moi, dit-il en se couvrant avec une de mes serviettes. Je ne voulais pas de froisser, loin de la, mais je comprends. Si tu veux attendre ton tour, il n'y a pas de soucis Mia.

– Et encore heureux ! Sale pervers !

– Ça je ne te le fais pas dire ma petite Mia, dit-il avant de m'embrasser tendrement sur les lèvres.

Son baisé me gêne et je ne perd pas de temps avant de sortir de la pièce, les joues recouvertes d'une teinte rouge. Je referme la porte et décide de descendre afin de nettoyer la salon, que Carter a littéralement inondé d'eau.

Je prends un seau, une serpillière et me mets au travaille. A l'avenir je ne laisserais plus Carter faire l'enfant, à chaque fois il en met partout. Je commence à ramasser l'eau, et quelques minutes plus tard je sens une main venir prendre la serpillière des miennes.

– Tu es déjà lavé ?

– Oh tu sais chez moi j'ai l'habitude de ne pas me laver pendant une éternité, nous n'avons pas beaucoup d'eau.

– Oh je ne savais pas, excuse-moi...

– Tu n'as pas à t'excuser, ce n'est pas de ta faute.

– Dis-moi.

– Oui ?

– Tu vis comme ça depuis toujours ? Je veux dire dans cette maison ?

– Non, je n'ai pas toujours vécu dans ce taudis, autrefois je vivais chez mon père, et j'étais bien là-bas. On avait une belle maison, et ont était que tous les deux entre mecs !, dit-il en contractant ses muscles des bras.

Geste qui me fais rire instantanément. Mais un air plus grave vint s'installer sur son visage et je m'arrête.

– Qu'est-ce qu'il y a ?

– Rien, c'est juste que reparler de lui me rappelle des souvenirs que je ne pourrais oublier. J'ai vécu avec lui pendant six ans, mais cela c'est vite terminé.

Friendzone's LifeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant