Chapitre 2

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Ridicule, j'ai été ridicule, mon but c'était de ne pas me faire remarquer et bien sûr il a fallu que je tombe sur un mec plutôt pas mal. Je suis tellement confuse que j'en ai oublié mon stress.

J'arrive devant ma classe, je toque. J'entends un faible « oui », ce qui m'indique que je peux rentrer. Tous les yeux sont rivés sur moi, je me sens fébrile, Yes la timidité. Je fais alors mon blabla habituel de présentation, et me dirige vers la seule table libre, près de la fenêtre. Je lance un sourire enjoué au garçon assis derrière moi qui se contente de me snober. Il émet une aura assez intimidante surement provoquée à cause de son visage qui contient une expression « froide ».

« Quel nul» me dis-je intérieurement.

J'essaye en vain de suivre le cours, malgré que le brun de ce matin hante la plupart de mes pensées.

« Sawamura Daichi !» me répétais-je en boucle

Vu comment il est, il doit forcément être en 3ème année. Il faut absolument qu'en fin de journée j'appelle (p/a), pour raconter mes aventures.

D'ailleurs j'espère que ca se passe bien pour elle ! Elle était un peu grande gueule et têtue mais bon je l'aimais bien, enfin j'étais un peu obligée comme on passait le plus clair de notre temps chez l'une ou chez l'autre. Nos parents étaient très souvent absents : entre voyage d'affaire et réunions qui durent jusqu'à point d'heure, on s'était élevées mutuellement on va dire !

Bref, à la pause de 16h je me rus vers le gymnase pour être un peu au calme. Dès qu'au bout du fil j'entends le « Allo » désespéré de mon amie je m'empresse de lui raconter ma journée. Entre Sawamura, et le nommé Kageyama qui m'a littéralement mis le vent du siècle je passe une bonne dizaine de minutes à monopoliser son attention. Lorsque j'entends des bruits de ballon, je raccroche automatiquement au nez de (p/a). Je vais me faire engueuler, je le sens. Mais sur le moment pas le temps d'y penser, car au loin, j'aperçois le gars de ce matin qui s'entraine au volley.

Je reste là, en plein milieu du terrain à le fixer de cet air béat de groupie qui est en train de fantasmer sur le mec qu'elle a renversé le matin même.

'BAM' le choque d'un ballon me sort de ma rêverie. C'est Kageyama qui s'empresse de récupérer le ballon sans s'excuser. A croire que j'ai un problème avec lui ! Etant donné que j'ai parfois un caractère un peu impulsif, je lui cris sans ménagement dessus afin d'obtenir de vraies excuses. Rien y fait !

Attiré par cette scène de ménage, Sawamura vient à ma rencontre :

« T'as le don d'être toujours là au mauvais moment toi ! Ça va ? Pas trop mal ? »

Encore sous le choc, je continue d'insulter Kageyama.

Tandis qu'il me parle, des larmes noires coulent sur mes joues. Le stress de la journée redescend, Sensibilité de merde !

Il m'emmène alors devant le gymnase après avoir récupéré ses affaires, pour me calmer. On reste là tous les deux à parler pendant une bonne heure, de quoi attiser mon imagination. Un vrai film romantique le truc !

Double JeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant