C'est Le Printemps ! Certainement la saison la plus aimée chez l'être humain car elle le rend heureux, allège son cœur et ses sentiments.
La nature à son tour s'éveille : les oiseaux chantent, le soleil brille et les fleurs de cerisiers qui tant me ravissent éclosent.
J'avance gaiement vers mon lycée. L'ambiance semble y être détendue. Des rires se font entendre dans les couloirs.
Je retrouve ma classe, un sourire dessiné sur mes lèvres et lance un enjoué « Bonjour !» à ceux qui croisent mon chemin.
Le cours se passe tranquillement. Les bavardages sont polis et ne couvrent en rien la voix de la prof. A la récré, je m'empresse d'aller dans la cour pour prendre en photo les cerisiers roses.
???-« Hey (T/p) !»
Je sursaute, m'entrave et pour terminer m'affale sur le goudron.
L'idiot qui m'a fait peur s'esclaffe.
(T/P)-« Vas-y rigole abruti ! M'aide surtout pas Daichi »
Daichi-« Oh c'est bon détend toi cocote »
« T'as dis quoi ? Cocote ? Il est où le respect. »
« Tu crois qu'abruti c'est mieux peut—être ? »
« Pff !!! »
Je me relève. A part quelques bleus et des égratignures je n'ai rien. Daichi est toujours plié en deux. Je le frappe à l'épaule. « Calme-toi hoo ! »
Daichi - Sorry, c'était beaucoup trop drôle. BREF, je voulais te prévenir que l'on est jeudi...
(T/p)-...Merde Tanaka. J'avais zappé !
Daichi : Heeee, laisse-moi terminer ma phrase ! Il est malade donc il ne pourra pas venir. Il s'excuse !
Purée ! Pour une fois le ciel est avec moi ! Je prends un air faussement désolé :
« Hoo mince. Le pauvre, dis lui que ce n'est pas grave. Une prochaine fois ! »
Daichi-« D'ailleurs il fait une soirée samedi prochain pour décompresser avant le tournoi de printemps. Viens ! » Et il s'en va.
Je m'élance derrière lui
« Hee mais Daichi. Je ne suis pas invitée. Je ne vais pas m'incruster. »
Daichi- « Si tu l'es ! Je viens de t'inviter là ! «
(T/p)-« HOO ! Faut que j'emmène quelque chose ? »
Daichi : « Juste toi ça suffira ! Allez à plus j'ai cours moi ! Continues de photographier tes cerisiers ».
C'est vrai que depuis que j'étais arrivée je n'étais pas sortie. A part pour aller aux matchs de volley je n'avais pas retrouvé d'amis pas même (P/a) pour un café. La perspective de cette soirée ne pouvait qu'accentuer ma bonne humeur.
Deux oiseaux viennent se poser sur un cerisier. Au cours de leurs voltes amoureuses, ils se livrent à des jeux mêlés de chants. Malgré moi je pense à Kageyama.
Mes sentiments à son égard évoluent mais est ce de l'amour ? La poésie, les romans, le cinéma, ont définit un paradigme autour de l'amour : il s'agirait d'un grand feu, une passion tempétueuse qui envahirait l'être humain.
Pourtant, au quotidien, on s'aperçoit que beaucoup de personnes se sont construit une carapace pour ne pas être blessées. Carapace qui les empêche aussi de ressentir pleinement des sentiments positifs comme l'amour.
Ça fait si peur alors d'aimer ? Mais n'a t'on pas envie de se créer ses propres expériences au lieu de se fier à celles des autres ? Il n'est pas interdit d'aimer, de partager de la complicité, d'avoir ce sentiment de bonheur, de savoir que l'on plait à quelqu'un alors pourquoi je préfère nier mes sentiments pour lui ? Parce que certainement je souffre déjà avec lui. Je pense à lui nuits et jours mais je ne me l'avouerai jamais. Nous sommes si différents...Il ne pourrait certainement que me faire du mal.
« Pff » je souffle pour chasser ces pensées tortueuses qui traversent mon esprit.
Kageyama ne vit que pour le volley, la gloire et n'a le cœur à rien d'autre ! A penser ainsi je n'avance à rien. On dirait la philosophe au cœur brisé.
« Haha » je laisse échapper un rire nerveux histoire de me convaincre que je perds mon temps à penser à Kageyama.

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Double Jeu
FanfictionJ'ai toujours été dans la même école que mon amie d'enfance. Lorsque j'arrive en milieu d'année à Karasuno je suis déboussolée. Par contre une chose était sûre je n'étais pas prête à faire sa rencontre. La plupart des personnages ne m'appartiennent...