Un Tragique Événement

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- C'est l'heure de se coucher mon cœur, dit sa mère.

- Chante moi ta berceuse maman, demanda Valentin.
- D'accord mon chéri.

Dans cette maison,
Se trouvait une armoire,
On disait que si tu y entrais,
Tu découvrirais un monde fantastique,
Mais faudrait-il encore la trouver...

Le lendemain

Nous étions dimanche. Le dimanche était le jour de la sortie en voiture. C'était mon jour préféré car on allait toujours dans de superbes endroits comme la forêt, la bibliothèque ou encore la ludothèque.

-C'est l'heure mon chéri ! dit ma mère, va dans la voiture !
-Oui maman !
-Dépêche toi Valentin, ton père y est déjà ! renchérit-elle.

Une fois que tout le monde s'était installé dans la voiture on partit. Ce jour là nous partions pour la cathédrale de Rouen. Le dimanche d'avant nous étions allés visiter le château de Cany-Barville, celui d'avant nous avions visité Étretat, c'était magnifique.

Une fois arrivés, nous nous garâmes puis nous partîmes à la cathédrale de Rouen comme prévu. Maman et papa me dirent d'aller voir quelques jouets que je voulais pour mon anniversaire pendant qu'ils allaient acheter le goûter.

Une heure plus tard, dans le magasin de jouets, la dame de l'accueil me demanda où étaient mes parents. Je lui répondis qu'ils étaient partis acheter le goûter il y a une heure et qu'ils n'étaient toujours pas revenus. Elle répliqua que ce n'était pas normal puis elle m'emmena au poste de police. Mais enfin où étaient ils ? Dix mille questions de ce genre me passaient par la tête.

Une fois arrivé là-bas le policier appela mes parents une, deux, trois fois. Ils ne répondirent pas. Le policier me dit gentiment qu'il allait voir son supérieur mais moi je ne l'écoutais qu'à moitié par ce que je me disais qu'il ressemblait bizarrement à Donald dans Mickey Mouse...

Arrivé devant le bureau du commissaire, le policier me laissa là et me dit d'attendre le commissaire. Je commençais à m'inquiéter. Encore une personne qui me laissait.

Une fois le commissaire arrivé, il me fit entrer dans son bureau. Il décrocha le combiné de téléphone et dit :
-Non. Ce n'est pas possible...
-Qu'est ce qui n'est pas possible monsieur le commissaire ?
Il raccrocha pris une grande inspiration puis dit :
-Viens avec moi petit.
-Pourquoi ?
-S'il te plaît petit, fais ce je te dis.

Je le suivis jusque dans sa voiture mais avant de monter dans sa voiture je fondis en larmes et lui dis :
-Mais qu'est-ce qu'il y a monsieur le commissaire ?
-Petit, c'est difficile de te le dire mais... Tes parents sont morts.
- Qu'est-ce que vous avez dit ?
- Tes parents sont morts.
- Comment ?
- Leur voiture a glissé sur une plaque de verglas, ils ont péri dans ce tragique événement.
-Mais où vais-je habiter maintenant ? Je n'ai pas d'autre membre de la famille...
- Je ne sais pas... Tu pourrais venir vivre avec moi et ma femme mais il faut déjà que je demande aux services sociaux si je peux. Au fait, je m'appelle Georges et ma femme s'appelle Jennifer .
-Je veux bien, de toutes façons je n'ai pas d'autre choix. Et vous êtes plutôt gentil.

Bonjour chers lecteurs, c'est mon premier livre et j'espère que vous avez apprécié ce premier chapitre . Si oui, je vous invite à poster un commentaire et à lire le prochain !

L'armoire magiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant