L'épervier

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Je pris mon petit déjeûner. Il était aussi succulent que d'habitude.
Après cela, je retournais à l'étage pour prendre ma douche. Sur le chemin du retour je croisais Laurine. Elle me dit que Simon, Jade et elle, avaient prévu de jouer à un jeu dehors à quatorze heures.

À quatorze heures nous étions tous dehors. Laurine et Jade avaient décidé d'inviter les enfants des voisins. Mais pas les voisins que nous avions invité à la soirée. Elles avaient invité les autres voisins. Les enfants des voisins étaient deux, une fille et un garçon. La fille s'appelait Rose et le garçon se nommait James. Rose était une amie de Laurine et Jade.

Une fois les voisins arrivés Laurine expliqua les règles. Le jeu était un peu comme l'épervier sauf que, si on perdait, on devait prêter à celui où celle qui nous avait attrapé un objet qui renfermait plus ou moins des secrets. Tous les garçons ainsi que Jade choisirent leurs téléphones et quand à Laurine et Rose, elles décidèrent de choisir deux petits carnets de cuir.

Le jeu se déroula à merveille à un seul point près, je fus un des perdants. L'autre perdant était Rose qui s'était faite prendre par Simon. Moi je m'étais fait attraper par Laurine et Jade qui avaient du m'obliger en quelques sortes à sortir du terrain. De toutes façons, je n'avais pas grand chose à cacher...

Après avoir passé l'après-midi à jouer dehors nous avions pris le goûter puis, les voisins étaient partis. Trente minutes après le départ des voisins Laurine me bloqua alors que je traversais le jardin et me dit :
- Où était-tu hier matin ! Et où étais tu pendant la nuit d'hier ? Pourquoi tu t'es levé ?
- Je me suis levé car je n'arrivais pas à m'endormir. J'étais préoccupé par le fait que Jade ne me pardonnerait peut-être jamais d'avoir dansé avec Léa et pas elle...
- Cela ne répond pas à ma première question...
- Si je te répondais tu ne me croirais pas...
- Je suis presque ta sœur... Si tu ne me le dis pas à qui tu le dirais ?
- Et bien... Tu sais la vieille armoire de la salle qui sert de grenier, c'est une sorte de portail vers un autre monde...
- C'est vrai !? dit-elle en pouffant de rire, tu peux me raconter la vraie histoire maintenant ?
- Si je te le dis c'est que c'est vrai. lui répondis-je d'un ton sec, si tu ne veux pas me croire, toi non plus, c'est ton problème.
- Mais si Valentin, je te crois, c'est juste que quand tu le racontes on dirait vraiment que c'est n'importe quoi...
- Je peux t'y emmener si tu veux mais ce serait mieux d'y aller quand il fera jour la bas. Et c'est pendant notre nuit. Et je ne pense pas qu'on ait le droit.
- Tu penses vraiment que j'ai besoin du droit pour le faire ?
- Mmh...
- Tu attends que je te donne l'autorisation pour me répondre ? Je te la donne, dit-elle en levant les yeux au ciel.
- Non ! Je n'attends pas ton autorisation ! Mais pour ta première question je pense quand même que c'est mieux d'avoir l'autorisation de partir...
- Tu crois que quand tu vas dire à mon père "Heu... Est ce que tu nous donnes l'autorisation de partir tout seuls dans un autre monde qui regorge peut-être de monstres sanguinaires dévoreurs d' enfants" il va te répondre "biensûr que tu peux y aller ! ''?
- heu... Et bien... Non effectivement c'est un peu absurde comme question...

Chers lecteurs j'espère que vous avez aimé ce septième chapitre ! Si cela vous a plus je vous invite à mettre une étoile et à commenter ! Cela me fait très plaisir ! Merci d'avance !

L'armoire magiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant