Services sociaux

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La nuit tombait sur la ville et je devais bien dormir quelque part. Comme je n'avais pas le droit d'aller directement chez Georges, je passais la nuit au commissariat.

Le lendemain

- Bonjour, ici les services sociaux, comment puis-je vous aider ?
- Bonjour, ici le commissaire Kowalski. Je voudrais prendre la garde complète du petit James Collins s'il vous plaît.
- Il est possible que vous preniez un rendez-vous mercredi, vous irez au tribunal à la première heure.
- C'est d'accord.

J'avais écouté toute la conversation téléphonique de Georges et j'avais trouvé que mercredi était un peu tard.

27 janvier 2008 (au tribunal).

Sur la porte du tribunal figuraient les mots ''tribunal de grande instance de Seine-Maritime''. Ces mots m'impressionnaient parce que je croyais que nous allions arriver dans un bâtiment plus joyeux mais pas dans un bâtiment aussi lugubre.

Une fois arrivé dans la salle où allait se dérouler notre jugement et que tout le monde était arrivé le juge prononça ces mots :

- Ouverture de l'audience.

Le juge était en fait une juge, elle mesurait environ un mètre quatre-vingts. Elle avait l'air plutôt musclée mais ses rides trahissaient son âge avancé.

Je découvris ensuite que, après avoir glisser sur cette plaque de verglas, leur voiture était tombée dans un lac et ils s'y étaient noyés. Les corps étaient toujours dans les mains du médecin légiste.

Après de courtes négociations la juge décida de me laisser à Georges et Jennifer comme ils le voulaient.

En sortant du tribunal, je demandais à Georges dans quel type d'habitation il vivait. Il me répondit qu'il habitait dans un manoir. Il l'avait apparemment hérité à la mort de ses parents.
Puis je lui demandais comment ils étaient morts. Il m'expliqua que ses parents étaient décédés exactement comme les miens. Il me dit ensuite que c'était pour cela que mon histoire l'avait touché et qu'il m'avait adopté.

Avant que la procédure soit effectuée je dûs attendre dans une famille d'accueil. Ce furent les sept jours les plus longs de ma vie. La famille d'accueil était horrible. La tristesse me gagnait et je n'arrivais pas à m'en défaire. J'attendais George avec impatience.

Après cette semaine très longue, George vient me chercher.

De sa voiture je pouvais voir son manoir. Il était grand et il avait l'air plutôt ancien. Il y avait du lierre sur la moitié la façade extérieure ou l'on pouvait entrevoir le colombage de cette vieille demeure normande. Cette maison déjà magnifique était entourée d'un très beau jardin composé de somptueuses haies qui étaient taillées tout les mois par un jardinier. Ce jardin s'enorgueillait également d'une pelouse soigneusement tondue.

Une fois arrivé devant la porte, George me dit :
- J'espère que tu t'entendras bien avec ma fille. Elle s'appelle Laurine.
- Tu ne m'avais jamais dit que tu avais une fille...
- Eh bien maintenant tu le sais.

Juste au moment ou nous avons passé la porte Georges me dit que Laurine avait invité sa meilleure amie prénommée Jade.

J'espère que vous avez aimé ce deuxième chapitre. Merci de voter pour mon livre si ce n'ai pas déjà fait.

L'armoire magiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant