Les Excuses

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J'allais donc présenter mes excuses à Jade, elle me répondit en levant les yeux au ciel '' Eh bien dit donc, ce n'est pas trop tôt. '' puis, elle continua, '' Je commençais à croire que tu ne viendrais jamais ! ''. Je lui répondis que je n'avais pas compris pourquoi elle s'était fâchée, jusqu'à ce que Laurine vienne me voir pour m'expliquer. Elle m'a dit que tu étais jalouse car j'avais dansé avec Léa et pas avec toi. Elle me répondit mot pour mot : << Oh, mon petit Valentin... Crois-tu que je suis jalouse ? Que je vais appeler mes parents pour qu'ils te grondent ? Et bien ce n'est pas ce que je vais faire ! Elle me montra du doigt en disant : '' Par contre, je pense que toi, tu aimerais bien appeler les tiens... Oh mais je suis sotte, tu n'en as pas !'' À ces mots, elle partit en tapant des pieds.

Je gardais mon calme jusqu'à ce qu'elle soit partie. A cet instant précis , je fondis en larmes et retourna dans ma chambre où m'attendait Simon. Il me dit :
- J'ai entendu ce qu'elle t'a dit. Elle n'aurait pas dû aller jusque là. Mais elle sait, comme Laurine et moi, que pour te mettre dans tous tes états, il suffit d'aborder le sujet de la mort de tes parents. D'habitude on se sert de cette information pour ne pas le faire, mais là, elle l'a utilisée pour te faire du mal. Mais pour sa défense c'est vrai que tu aurais dû accepter de danser avec elle.

Nous discutâmes pendant quelques temps, puis Jennifer nous appela à dîner.

Une fois le dîner terminé, nous allâmes nous coucher. Je ne dormis pas de la nuit. Je repensais à la mort de mes parents, ma rencontre avec Georges... Aux alentours de deux heures et demie du matin, je me levai. J'allai dans la cuisine et je me fis couler un verre d'eau. J'entendis des pas venant de la chambre de Georges et Jennifer. Je me précipitai jusqu'à une salle où je n'avais jamais mis les pieds. C'était apparemment une salle où l'on rangeait toutes les vieilleries inutilisées de la maison. Je cherchais une cachette pendant deux ou trois minutes jusqu'à tomber sur une vieille armoire dans laquelle je m'engouffrai.

J'entendis les pas arriver dans la pièce. Je regarda par la serrure de l'armoire. La personne qui marchait était Georges. Il marchait droit vers l'armoire. Je reculai vers fond de l'armoire jusqu'à me cogner contre le fond. Je ne pouvais plus reculer et Georges ouvrit la porte de l'armoire. En dessous de moi, j'aperçus une trappe. Je l'ouvris puis sautai dans le trou laissé par la trappe. Je tombais jusqu'à toucher le sol. Je regardais ma montre, il était trois heures trente-neuf du matin. Je commençais à avoir la tête qui tournait. C'était sûrement dû au manque d'oxygène. Puis je m'évanouis.

L'armoire magiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant