Je suis réveillé par des soupirs de soulagement venant d'en bas, quelques rires. Agathe s'étire les bras et vient écraser sa main contre mon visage tapant dans mon nez.— « Aïe ! » dis-je en frottant mon nez.
Agathe sursaute et se redresse d'un coup en s'approchant de moi, les sourcils froncés d'inquiétude.
— « Excuse-moi grande sœur, j'ai pas fait exprès ! Ça va ? Fais voir » dit-elle en se penchant pour voir l'état des dégâts.
Je retire mes mains de mon nez et la regarde dans les yeux.
— « Ça va, tu n'as rien » dit-elle en avalant sa salive.
— « Y avait intérêt chipie ! » dis-je en l'attrapant avant de lui chatouiller le ventre.
Elle se tord de rire en me suppliant d'arrêter. La porte de ma chambre s'ouvre et claque contre le mur, nous faisant sursauter toutes les deux. Papa se tient devant nous les bras grands ouverts.
Moi et Agathe n'attendons pas une seconde plus et courons dans ses bras, il resserre ses bras contre nous en portant Agathe dans ses bras tout en me serrant contre lui. Il dépose un baiser sur nos têtes avec un grand sourire.
— « Le palais m'a donné des gâteaux pour vous, mais moi et Dionysus avons tout manger »
Agathe se recule dans les bras de papa, sa joie passe à l'énervement, avec un peu de tristesse.
— « Roh la tête que tu fais ! Je rigole ma belle, tout est en bas, maman vous attends »
Agathe cris de joie et saute des bras de papa pour descendre les escaliers en vitesse et de rejoindre la cuisine.
— « Cours pas dans les escaliers » cris maman depuis la cuisine.
— « Ça va toi ? »
Je lève la tête et croise le regard de papa. Je lui fais un grand sourire avant qu'il ne passe son bras derrière ma nuque et m'emmène à la cuisine.
Nous sommes tous à table en train de manger les délicieuses pâtisseries du palais, je n'ai jamais pris autant de plaisir de manger un gâteau, le goût est vraiment divin, ça ne m'étonne franchement pas du palais.
Agathe me regarde en souriant avec un macaron dans la bouche, Alexandre mange tranquillement sans faire de bruits, encore en froid avec maman, papa, lui, savoure le café noir que maman lui a préparé. Maman, elle, fait le trie dans les lettres qui étaient dans la boîte aux lettres.
— « Qu'est-ce que... » dit-elle avant d'attraper une lettre en fronçant les sourcils.
La lettre est beige avec une écriture en or dessus, elle l'ouvre délicatement pendant que nous la regardions faire, tous, des gâteaux dans nos bouches. Maman lâche un hoquet de surprise en lisant le contenu de la lettre avant de lentement lever ses yeux vers nous.
— « T'en fais une tête, on a gagné au loto ? » demande papa.
— « Faudrait déjà qu'on y joue pour ça » chuchote Alexandre.
Maman lui lance un regard noir mais fini par lire la lettre à voix haute en essayant de réaliser le contenu de la lettre.
— « Lettre du roi à son peuple.
Toutes les femmes de foyers de la majorité à la trentaine sont priées de se tenir présentes dans la mairie de leur ville.
Les femmes qui se présenteront seront choisies par un vote aléatoire pour faire partie de La Sélection afin d'épouser le futur roi, prince Éric.
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Royal Princess
Romance~Lettre du roi à son peuple. Toutes les femmes célibataires du comté, de la majorité à la trentaine sont priées de se rendre au sein de la mairie de leurs villages respectifs. Les femmes qui s'y présenteront feront l'objet d'une sélection dans l'esp...