𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚍𝚒𝚡-𝚑𝚞𝚒𝚝.

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PDV Mathieu

Je me réveille vers 10 heures avec un mal de crâne, j'ai passé trop d'temps à jouer à la play hier soir.

J'me douche rapidement, me brosse les dents et m'habille d'un pantalon noir et d'un pull champion rouge.

Je déjeune des céréales en regardant mon fil d'actualité Insta.

Ensuite je met rapidement mes chaussures, puis bouge chez ma grand-mère.

Je sonne et rentre sans attendre sa réponse, je la retrouve dans le salon à faire les poussières de ses bibelots.

- Salut Babunia.

Je lui fais un bisou sur le front avant de m'installer dans le fauteuil.

- Comment tu vas mój syn /mon fils/ ?

- Bien bien, fatigué de l'avion mais ça va et toi ?

- Oh bah écoute, la routine.

Je rigole légèrement et écoute en fond sonore la question de Jean-Luc Reichmann.

- Comment elles étaient tes vacances ?

- Superbe, le Mexique est une belle destination.

- Je me souviens, j'y est été avec ton grand-père, à 20 ans.

Je la regarde sourire.

- La chaleur qu'il faisait, insupportable. Se plaint-elle.

Je me lève et met la table.

- Je t'ai fais des Pierogi au fromage et à la viande hachée. Me dit-elle en posant le plat devant moi.

- C'est excellent, comme d'habitude.

Elle s'assoit en face de moi et me sert pour ensuite se servir.

- Alors dit moi mój chłopak /mon garçon/, tu as trouvé une belle petite femme ? Me demande-t-elle.

- Toujours pas. Rigolais-je. Mais je cherche.

C'est un demi-mensonge, je ne cherche pas réellement mais l'attends.

- Hum parce que tu commence à te faire vieux.

- J'ai que 20 ans.

- C'est ce que je dis, tu te fais vieux. Affirme-t-elle.

Je lève les yeux eu ciel, elle est dans l'abus. Elle me frappe à la main avec sa fourchette.

- Stój ! /Arrête !/

- Aïe mais ça fait mal ! M'exclamais-je.

- Chochotte. Me dit-elle.

Je me retiens de lever les yeux au ciel et mange mon plat qui est beaucoup trop bon.

- Tu as fais quelque chose à tes cheveux ? Remarque-t-elle.

- T'as remarqué ?

- Oui vu que je te le dis głupie /idiot/.

Je soupire.

- Oui c'est vrai, t'aime bien ? Demandais-je en passant ma main dans mes veuch.

C'était la belle fausse blonde qui me l'avait fait, j'étais fière.

- Oui ça te vas bien, mais je te préfère en brun.

- Il n'y a que toi qui me préfère en brun. Lui informais-je.

- Les gens ont de la merde dans les yeux il faut croire.

𝐌𝐨𝐣𝐚 𝐏𝐢𝐞̨𝐤𝐧𝐚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant