𝚃𝟸 ‣ 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚌𝚒𝚗𝚚𝚞𝚊𝚗𝚝𝚎-𝚚𝚞𝚊𝚝𝚛𝚎.

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Je monte dans le voiture de Ken et soupirant, ça fait du bien de s'assoir.

- On va chez ton père, je te dépose et je viendrais te rechercher.

- T'es pas obligé de faire ça Ken. Lui dis-je.

Il me jette un regard noir.

- Je le fais pas plaisir, je veux que tout rentre dans l'ordre.

Je lève les yeux au ciel et m'attache. Il démarre après avoir mis ses lunettes.

- Regarde dans la boîte à gants y a des cd.

Je pouffe.

- T'es un vieux à ce point ?

- Ta gueule et choisi.

Je l'ouvre et voit au moins 10 albums, IAM, sneazzy, booba, Balavoine, 1995, ninho, cyborg et plk. Je souris devant la pochette d'album.

- Ça ne m'étonne même pas, sale groupie.

- Tu devrais même plus avoir de doute sur ça.

Je lance l'album platinum et pose ma tête contre la vitre et regard la rue remplie à cette heure-ci, il y a des bouchons, il pleut, les gens cours, ils ont l'air tous pressés, même les voitures, elles n'arrêtent pas de klaxonner.

- L'ambiance est bizarre. Dis-je à Ken.

- C'est le ciel noir qui fait ça.

- Il va y avoir de l'orage.

Il finit par arriver chez moi, il se gare en double file.

- J'ai cru qu'on allait jamais réussir à arriver. Souffle-t-il.

Les essuies-glaces essayent d'enlever un maximum d'eau mais c'est mission impossible, on voit presque rien.

- Appelle moi quand vous avez terminé.

- Oui t'inquiète.

Je prend une grande inspiration et soupire pour me donner du courage.

- Merci de faire ça pour moi, sans toi j'aurais du mal ici à Paris.

- Ça me fait plaisir ma reuss.

Je lui fais un dernier sourire avant de quitter sa voiture. Je cours à la porte principale et sonne à mon nom de famille.

- Oui ?

- Papa... c'est moi. Dis-je d'une petite voix.

Il ne dit rien pendant un long moment mais finit par soupirer et me laisser entrer.

Je montre les étages et toque avant d'entrée, je fronce les sourcils en voyant deux paires de chaussures à l'entrée en plus de celle de mon père.

- Alors tu es en vie ? Me dit-il comme reproche.

- Je suis si désolée, je sais même pas quoi dire papa.

- Il y a rien à dire, tu m'as tellement déçu, aucunes nouvelles, rien ! Je savais même pas où tu étais.

Je baisse la tête honteuse.

- J'ai fais l'une des pires erreurs de ma vie si tu savais, j'ai gagné des contacts dans mon carnet mais j'ai perdu des gens, j'aimerais revenir en arrière.

Il me regarde et m'ouvre les bras où je cours me réfugier.

- Réfléchi plus la prochaine fois, ne prend pas tes décisions sur un coup de tête. Me dit-il.

- Papa ?

Je tourne la tête vers ma sur, surprise.

- Kya ? Demandais-je.

Ce n'est pas possible, je fronce les sourcils et regarde mon père. Il pince ses lèvres.

- Ecoute

- Te revoilà toi. Le coupe ma mère.

J'ouvre la bouche encore plus choquée, qu'est-ce qu'elle fait ici ?

- Papa ? Il se passe quoi là ? Demandais-je.

- Quand tu es partie, je l'ai appelé, elle avait des problèmes d'argent donc je l'ai aidé à mon tours.

- Je rêve. Bafouillais-je.

Il s'approche de moi mais je recule.

- Je te pensais pas aussi bête.

Ma soi-disante mère rigole.

- Quel culot tu as. Tu débarque après l'avoir laisser seul, qui à était là pour lui ? Ta sur et moi ! Toi tu te fous de sa gueule à longueur de temps.

- Quoi ? Bredouillais-je.

Les larmes me montent aux yeux, je ne sais pas quoi dire. Je suis déçu de moi-même.

- Lina.. commence mon père.

Je ne dis rien et fuis, je quitte l'appartement et appelle Ken au moins 5 fois mais il ne répond pas, à la sixième fois je décide de laisser un message vocal.

- Ken, je renifle, j'ai besoin de toi vite, viens me chercher s'il te plaît, il pleut encore à saut et je n'ai plus de batterie pour rentrer. Vite s'il te plaît.

Je ne retiens plus mes larmes, mon téléphone vient de s'éteindre, je suis trempée jusqu'aux os.

Le "Tu m'as tellement déçu" de mon père n'arrête pas de passer en boucle dans ma tête.

Je passe mon bras sous mes yeux pour tenter d'enlever l'eau mais ce n'est ni fait ni à faire. Je commence à me dépêcher pour pouvoir rentrer chez moi, tant pis pour Ken, sauf que je ne connais pas la route, alors j'avance dans le vide et sans batterie.

Les gens cours, sans faire attention aux autres, les voitures ne pense qu'à essayer d'avancer malgré les embouteillage et la tempête de pluie.

J'ai froid et j'ai mal au coeur.

Je traverse la rue tout en essayent de voir, mais mes cheveux me cache la vue.

Je soupire une fois de plus en mettant une mèche de cheveux sous

𝐌𝐨𝐣𝐚 𝐏𝐢𝐞̨𝐤𝐧𝐚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant