Destin Insensé

|Chapitre Un|

[en multimédia, une photo de Fairage. La Furie Nocturne d'Alfhilde]
|Chapitre Un|
J'enfile mes vêtements que je porte habituellement pour la chasse. Soit des pantalons serrer bleu,rouge et or qui sur le côté se noue a l'aide de cordes, un haut de la même couleur à manche longue avec une cape bleu accrocher à ma taille. Je met mes avant-bras en métal et enfile mes bottes assortie à mes vêtements en glissant un poignard à l'intérieur. Je sort mon carquois et mon arc et les passent sur mon épaule. J'apporte également mon épée que je prends soin de déposer dans son étui autour de ma taille.
Je marche doucement jusqu'à mon miroir, ou je m'attache les cheveux tombant dans mon visage à l'arrière.
Je souffle. Ça allait être difficile de m'évader d'ici. Car personne ne sort et personne ne rentre sans la permission du roi, ce que je n'ai pas. Je vais devoir éviter tout les gardes du château, au moins, la nuit est de mon côté. Tout ce que j'ai a faire est de sortir d'ici et rejoindre Fairage a l'autre bout de la forêt.
Je prends mon courage a deux mains et me dirige vers la porte de mon balcon. Je l'ouvre et sort de ma chambre. Je la contemple ,c'est peut-être la dernière fois que je la vois, ou que je verrai ma famille adoptive. Je ne leurs ai même pas dit au revoir.

"Mais tu dois les laisser et trouver t'as place dans ce monde, laisse les tomber, laisse tout tomber et oublie. T'as nouvelle vie t'attend, en dehors de ces frontières." Me chuchote mon subconscient.

Je m'approche du bord du balcon et regarde en bas. Une dizaine de mètre me sépare de la salle de réunion a toit ouvert du premier étage. J'embarque sur la rampe, prends une grande inspiration et saute. Rendu en bas, j'atterris sur la grande table ronde en pierre, les pieds premier et pose ensuite ma main pour me stabiliser. Je regarde autour de moi, personne. Je fais un petit bond et descends de la table. Je m'élance d'un pas vif jusqu'à la porte. Je l'ouvre et entre à l'intérieur. Je la referme doucement. Je vérifie qu'il n'y a pas de garde dans le couloir avant de m'engager à droite. En marchant sur la pointe des pieds, j'en aperçois un. Je fais un bond sur la table de chevet du couloir et m'accroche sur la poutre du plafond. Je monte dessus et m'y installe en position accroupis, tout cela avec la grâce d'un félin. Le garde passe en-dessous de moi, sans me voir. Je descends de la poutre en lui donnant un féroce coup de pied, il tombe au sol, inconscient. Je l'observe en chuchotant un "désolé" et continue ma route vers la liberté. J'emprunte les escaliers et vais au rez de chaussée.

«Alfhilde?» prononce une voix derrière moi.

Je me retourne vers cette voix et le plaque au sol. Je me met a califourchon sur l'inconnu et pose ma main sur sa bouche. Je l'observe sous la pénombre et reconnais l'elfe. C'est mon enseignant de magie, il a 346 ans. Un elfe magnifique, cheveux blond long, yeux bleu persan et sourire craquant.... Oui je fantasme sur mon Professeur, et alors? Je vois pas le problème!

«Professeur Kol? Mais qu'est-ce que vous faites la?»Je lui demande en chuchotant.

Il enlève ma main de sa bouche.« Je vous retourne la question.» Il souffle en gémissant légèrement de douleur du au choc contre le plancher.

« Ah sa non, je l'ai poser avant vous. C'est donc a vous de me répondre.» je lui dis

« Parfait, je vous le direz lorsque vous vous enlèveriez de sur moi.»

«oh! Euhm...»

Je me met debout et lui tend ma main. Il la prend et se relève. Je replace sa chemise qui est légèrement croche tendis que lui, passe sa main sur ses vêtements pour enlever de la poussière, je suppose.

«Pardon pour cette incident... Alors,que faites vous ici?» Je dis a voix basse.

«Je marchais tranquillement pour me dégourdir les jambes, comme chaque matin et lorsque je vous ai vu je me suis demander ce que vous pouviez faire a cette heure pareille habiller pour chasser. Mais je pense que je n'aurais pas du ,vu vos manière de me projeter au sol.» m'explique-t-il.