[𝐷𝐴𝑅𝑌𝐿 𝐷𝐼𝑋𝑂𝑁] 𝑆𝑖𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑇𝑜 𝑆𝑢𝑟𝑣𝑖𝑣𝑒

𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒́ 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑠𝑒́

Leyla Walsh
Saison 1 - Épisode 1

- Shane ? Shane t'es aux chiottes ?

Aucun bruit était présent dans l'hôpital, les fleures que m'avait ramené mon frère étaient fanées, l'horloge arrêtée.

Je me lève difficilement de mon lit d'hôpital et tombe à la renverse, j'avais complètement oublié cette blessure par balle au niveau de mon flanc.

Je retire toutes mes perfusions.

- Infirmière, aidez moi. criais-je pour que quelqu'un m'entende.

D'un miracle spectaculaire je réussi à tenir sur mes jambes, j'ouvre la porte de la salle de bain, j'ouvre le robinet et bois de l'eau.

Juste ce dont j'avais besoin.

J'ouvre la porte de ma chambre et pousse le lit d'hôpital qui était devant.

Les lumières clignotaient ou étaient éteintes à certains endroits, les couloirs vides, des papiers par terre, aucune présence de vie était dans l'hôpital, à part peut être moi.

J'avance jusqu'aux portes et trouve un cadavre.

Un cadavre ? Mais qu'est ce qu'il faisait là lui ? Il devrait être à la morgue.

Je le fixa quelques secondes en me demandant ce qui a bien pu provoquer ça, sa peau n'existait plus, ses intestins étaient à moitié mangés, cette vision me déclencha une bonne nausée.

Je décide d'aller sur ma gauche, les fils étaient sortis du toit, les murs étaient remplis d'impacts de balle et de sang, la porte de la cafétéria avait une inscription « Ne pas ouvrir, mort à l'intérieur. »

Ouais d'accord ? J'suis censé en comprendre quoi ?

Elle était fermée à l'aide d'un cadenas mais aussi d'une planche en bois placée entre les deux poignées.

Des coups s'acharnaient dessus, elle s'ouvrait de plus en plus, la panique commençait à arriver, des grognements et des mains blanches passaient entre l'ouverture des portes.

Mais bordel, il se passait quoi dehors ?

Je pris panique encore une fois, Leyla, t'es seule c'est pas le moment de faire une crise là.

Je poussais une porte, appuie sur les boutons d'ascenseur, bien sûr ça fonctionnait pas.

J'ouvre la porte des escaliers et la referme derrière moi, me retrouvant dans le noir complet.

Je me félicitais intérieurement d'avoir pris la boîte d'allumette qui traînait sur les bureaux et en allume une.

Ça sentait la mort, eux les allumettes se consumaient de plus en plus vites.

J'arrive devant une porte avec les fameuse pancartes Sortie.

Je sourie et pousse la porte, la lumière de jour m'aveuglait et m'empêchait d'ouvrir les yeux.

Je descendis les escaliers doucement et trouve des corps enveloppés de draps blancs par terre.

Je marchais entre les corps, une tête de dégoût mais une tête de fille paniquée m'était inscrite sur le visage.