L'appel de l'océan

• Chapitre 12 •

Une fois le cours de physique chimie finit, Even s'empresse de sortir et de courir vers son bus, afin de raconter tout ceci à Andreas. Le bus est encore vide à son arrivé, Even a donc l'embarras du choix : il choisi une place à quelques sièges du fond du bus. Dix minutes s'écoulent, le bus se remplit, et Andreas arrive enfin. Il se dirige vers son ami qui le regarde avec un grand sourire.
- pourquoi ce sourire ? Questionne Andreas.
- tu n'es pas content de me voir sourire ? S'étonne Even.
- ah si ! Bien au contraire ! Mais que se passe-t-il ? C'est si rare !
- et bien... j'ai parlé avec Marius et..
- Even ! On en a déjà parlé ! Coupe Andreas en prenant un air dégoûté.
- ça ne t'intéresse pas de..
- je ne veux rien savoir sur Marius ! Bougonne Andreas.
- Bien.. je me tais..
- enfin.. on peut toujours parler d'autre chose.. si tu n'y vois pas d'inconvénient..
- quelle est cette surprise que tu m'as réservé pour cette après midi ?
- un très beau cadeau d'anniversaire ! Dit Andreas avec un air sournois.
-pourquoi cet air ?
- pour rien.. pour rien ! De toute façon je ne te dirai rien ! Si je te le dis ce n'est plus une surprise !
- on viens d'arriver ! Je ne vais pas tarder à le savoir !
Les deux amis descendent du bus et se dirigent vers la maison d'Andreas. Comme ils en ont l'habitude, lorsqu'ils arrivent, ils posent leur sac par terre et vont grignoter quelque chose. Une fois le repas terminé, ils montent tout de suite dans la chambre, où Andreas va masser Even.
- Bon ! Tu connais le rituel, je me retourne, et tu te déshabilles ! Dit Andreas.
- Bien sûr !
Even ôte ses vêtement, et attend sur le lit.
- waouh ! Je ne me ferai donc jamais à ce corps de rêve !
- quand vas-tu arrêter de me complimenter ? S'amuse Even.
- allé... tais-toi et retourne toi ! Ton dos ne va pas se masser tout seul !
Even se met sur le dos, Andreas se pose sur lui et commence à le masser. Lorsqu'Andreas entre en contact avec le corps d'Even, un afflux de sang se produit dans sa verge, faisant raidir son organe reproducteur. Il décide alors d'écraser Even avec son corps, et de se frotter contre lui.
- Andreas ? Qu'est-ce que tu fais ? Demande Even plein d'inquiétude.
- joyeux anniversaire ! Chuchote Andreas dans l'oreille d'Even.
- Non ! Je.. je ne veux pas...
- Mais moi j'ai envie de toi.. depuis le premier jour où j'ai posé mon regard sur toi, tu n'as cessé d'habiter mes pensées !
La verge d'Andréas gonfle de plus en plus, il ôte la serviette  posée sur le postérieur d'Even, et se frotte encore et encore.
- c'était moi l'appareil photo, j'étais jaloux de Marius, il avait ce que je n'avais pas, et je voulais qu'il le perde !
Andreas se soulève un peu, pour sortir son penis, et tente de pénétrer Even.
- arrêtes ! Dit Even en se débattant !
Il ne trouve pas d'autre mot. Soudain, il repense à ce que Marius avait dit et s'emplit d'une rage folle.
- alors c'est vrai ! Marius avait raison !
- Oui il avait raison.. mais je t'ai tellement bien manipulé que maintenant je peux faire de toi ce que je veux ! Dit Andreas avec un air pervers dans l'oreille d'Even.
- tu me fais mal ! Dit Even.
- je ne suis même pas encore rentré !
- et bien tu ne rentreras pas ! Dit Even en se retournant brusquement.
Il prend la lampe de chevet — une lampe en pierre de jade — posée sur la table de nuit — qui se trouve à sa gauche, puis la claque un grand coup sur son agresseur, ce qui l'assomme net. Il sort du lit, prend tous ses affaires, se rhabille à la six, quatre, deux, et pars en courant de la maison — il court à droite, à gauche, ne sachant où aller —.
Il est 15h00 quand il arrive enfin chez lui, il monte dans la salle de bain, ôte ses vêtements et les mets dans la machine à laver, entre dans la douche, enlève le reste d'huile collé à sa peau, sors de le douche, se rhabille sans oser se regarder dans le miroir, et pars dans sa chambre broyer du noir.
- j'ai failli y passer.. je ne veux plus que ça recommence.. mon pire cauchemar a faillit se produire.. dit il en empêchant la boule qu'il a dans la gorge d'éclater — une boule logée dans sa gorge depuis que l'incident a eu lieu —.