Un regard pour tout changer

Chapitre 4: Une de trop

Une semaine s'était écoulée...et rien n'avais bouger. La demande d'ami que Elo avait envoyé pour moi restais sans réponse, je n'avais reçu aucune notification, aucun message, pourtant je sentais que quelque chose se passait, les jours qui ont suivis cette rencontre un peu gênante, Nate et moi n'avions pas arrêter de nous croiser à la fac, même si aucun mot ne sortais de notre bouche, nos regards restaient fixés l'un vers l'autre à chaque fois, on se cherchais, parfois un léger sourire se glissait entre deux échanges, et je ne pouvais pas croire que ce n'étaient qu'une coincidence répétitive, car ses amis aussi me regardaient, dès que j'étais dans le périmètre de leur vision, je sentais leur regard se tourner vers moi puis, étrangement, Nate se tournait et me regardais à son tour. Mais évidemment il y avait un petit détail qui venais gâcher cette idile imaginaire, Camille, celle que j'avais remarquer le premier jour, madame artifice comme j'aime l'appeler avec Louis et Tom, elle avait elle aussi complètement craqué sur Nate, je l'avais entendu en parler à ses amies le vendredi pendant la pause de midi, mais elle avait un avantage sur moi, elle avais confiance en elle et n'avais peur de rien, elle aussi avait réussi à connaître son prénom mais, à l'inverse de moi lui parlais, ils échangeaient pendant des heures des dizaines de messages et je savais qu'elle n'allait pas s'arrêter tant qu'elle ne l'aurait pas. Elle savait qu'il me plaisais, et dès que l'occasion se présentais, elle n'hésitais pas pour en profiter et se vanter de la complicité qu'ils avaient, et qu'elle pourrait le mettre dans son lit à la moindre occasion, et aujourd'hui ne ferais pas exception, j'allais rejoindre les autres pour manger au self quand, en arrivant au réfectoire, je me rendis compte que Louis et Tom s'étaient assis avec les autres de la classe, il restait juste une place pour moi et forcement elle était à côté de Camille, sa ne m'enchantais pas du tout, être assise à côté de la nana que je hais et avec qui je n'ai rien en commun avait plus tendance à m'énerver qu'autre chose, alors je me plaça à côté d'elle, et je faisais comme si elle n'existait pas, Tom me parlait de la nana qui lui avait briser le cœur l'été dernier, décidément l'amour n'amène rien de bien, mais alors que j'essayais de lui donner le peu de conseil que j'avais en stock, Camille avec sa grosse voix qu'on pouvais entendre à l'autre bout de la fac commença à crier comme une furie parce que Nate venais de lui proposer de se voir après les cours, je rêve ! Je ne sais pas si elle faisais exprès de crier pour que je sois obligée de l'entendre ou si elle aimait juste se montrer mais en tout cas une profonde haine explosa en moi, comment il pouvait l'inviter elle ! Alors que je lui avait envoyer une invitation depuis une semaine, qu'il avait installer un certains jeux entre nous, alors prise par la colère, je sortis sans même débarrasser mon repas, je ne pouvais plus rester là, à entendre toute ces idioties, elle voulais m'énerver hé bien c'est réussi, je mis mes écouteur et alla devant la fac histoire de prendre l'air, il fallait que je me calme,que je prenne du recul sur tout sa, pour savoir pourquoi j'avais réagis ainsi pour un homme que je ne connais pas, et hors de question d'appeler sa de la jalousie, qui dit jalousie dit sentiments et je n'en avais aucun, pas pour une simple rencontre, pas pour lui, pas maintenant. Je m'assis dos contre le mur transparent de l'entrée, écarta les jambes et cacha mon visage, je préférais me plonger dans mes musiques plutôt que de penser à lui, j'enchaînais les musiques, les yeux fixés contre le sol en espérant que personne ne vienne interrompre cette bulle si confortable et protectrice que j'installais autour de moi.

J'allais presque oublier ou j'étais quand je sentis une main passer sur mon épaule qui me projeta immédiatement dans le monde réel...

-Je ne veux pas te déranger mais sa a sonner depuis dix minutes et tu devrais retourner en cours, tu vas avoir des problèmes en restant là.     Je ne pris même pas la peine de regarder mon interlocuteur et garda le silence, je voulais juste qu'il me laisse là, qu'il s'en aille.

-Bon bah si tu ne veux pas bouger alors moi non plus, on peut rester longtemps comme sa tu sais et les problèmes sa ne me fait pas peur.

J'enleva mes écouteurs et allait me tourner vers lui pour lui dire gentiment de partir mais au moment de me tourner je senti mon cœur manquer un battement.

-Nate ! Je ne savais pas que c'était toi, pourquoi t'es la tu ne devrais pas non plus être ici.

-Tu le sais, j'aime secourir les demoiselles en détresse et tu as l'air d'en être une encore une fois, alors tu vas me dire ce qu'il se passe ou on reste là sans rien dire jusqu'à ce qu'on viennes nous chercher ?                                                                                                                                                                             Je ne pouvais pas rester sans rien dire et cette proximité entre nous me plaisais et je ne voulais surtout pas qu'elle s'arrête.

-J'avais juste besoin de prendre un peu l'air, les cours, les gens, tout sa c'est nouveau pour moi (et être aussi attirée par toi me fait perdre la tête).

-Et tu vas me dire que des cours et des inconnus que tu ne vas que croiser, sa c'est trop pour une femme comme toi ?

-Une femme comme moi ? Tu ne me connais pas, tu ne sais rien de ce que je suis.

-Je sais que tu es belle, et qu'à part si un beau brun viens perturber tes pensées, tu n'as pas l'air d'être perturbée. ( mon cœur rate un battement, moi belle ?)

-Tu te trompe, en vérité je suis très perturbée, à la limite de la folie, j'ai juste pas envie de me louper comme tous le monde, on a tous envie de réussir ici.                                                                            J'essayais de ne pas le fixer, ne pas me perdre dans ses yeux et en oublier ce que je voulais dire, mais il me fixait, attendant chacune de mes réponses, comme si il essayait de lire en moi, de savoir ce qui se cachais derrière ce mur.