Adventure Calling Emotions

Come & Play ♾️

Eau bénite conseillée

Je n'aime pas dire à l'avance ce qui se passe dans mes OS mais vu que certaines pratiques peuvent choquer, afin de vous satisfaire et me satisfaire, je vous mets le thème en fin de chapitre, comme cela vous pouvez choisir de découvrir de vous-même ou bien aller jeter un œil et aviser.

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Chan leva les yeux sur la devanture au néon rouge torride du Adventure Calling Emotions, un bar échangiste de renom. Ce soir, Chan avait décidé de sauter le pas, assouvir l'un de ses fantasmes, un des derniers sur sa liste. Chan avait conscience de sa sexualité dépravée mais il en tirait tellement de plaisir... Et depuis qu'il avait découvert ce monde fascinant du BDSM où d'autres, tout comme lui, assouvissaient leurs plus sombres désirs, il se sentait mieux. Il n'était pas seul, il faisait partie d'un groupe.

Il inspira une nouvelle, pour se donner du courage avant de passer la porte gardée par deux vigiles qui ne lui parurent pas si effrayant que cela, ils étaient plutôt même aimables. Immédiatement, il se sentit mis à l'aise, accepter dans cette bulle. Il descendit les escaliers menant à la boîte avec plus de sérénité, avec même impatience. Immédiatement, les relents d'alcool, d'encens, de bougies parfumées mais également de sueur et de sexe lui assaillirent le nez. C'était une agression olfactive forte qui se dissipa plus il avançait jusqu'au cœur de l'évènement. Il remarqua tout de suite l'ambiance feutrée à la façon des bars clandestins des années 20 qui lui plut. Il aimait la folie et la libération de cette époque malgré la répression.

En premier lieu, il se rendit vers le bar pour commander à boire et ajouter une dose de courage à son arsenal. Il en profita pour détailler les couples se déplaçant dans l'espace aménagé de banquettes confortables, de larges fauteuils où certains réussissaient à s'empiler jusqu'à trois mais il remarqua également le long couloir s'enfonçant dans l'obscurité où disparaissait ou apparaissait des personnes seules ou des groupes complets. Ils avaient tous un point commun : leurs yeux brûlaient de désir inassouvi ou assouvi selon la direction qu'ils prenaient.

Chan sirotait son verre, autant pour le faire durer que pour apprécier le goût de l'alcool contre sa langue, mais surtout avoir le temps. Il voulait choisir avec soin les personnes vers qui ils se rendraient pour assouvir son propre désir.

Ici, aucune pudeur, tout le monde regardait tout le monde. La gêne n'avait pas sa place, seulement le désir régnait. Il y avait deux types de personnes fréquentant ce genre d'endroits critiqués par la société : les voyeurs, ceux qui prenaient leurs pieds en regardant les autres forniqués ; et les actifs, ceux qui étaient là pour satisfaire les premiers et se satisfaire eux-mêmes, combler ce vide caractéristique d'une relation monogame et « normale ».

Le regard de Chan se posa sur une large banquette dans un coin où quatre individus se dévoraient du regard, se caressaient doucement, faisant monter la tension en eux. Il fallut quelques minutes à Chan pour identifier les couples originaux, avant qu'il ne se rappelle que cela n'avait aucune importance. Il les détailla avec minutie, ils étaient tout à fait ce qu'ils cherchaient : ils ne semblaient guère plus âgés que lui, ils étaient tendres les uns envers les autres, très respectueux et surtout, il avait très envie de goûter les lèvres roses brillantes du plus petit d'entre eux. Ses lèvres ressemblaient aux glaçages d'un donut.

Peut-être que c'était parce que Chan les regardait depuis trop longtemps, ou peut-être parce qu'ils leur plaisaient tout autant qu'ils plaisaient à Chan, mais l'un d'entre eux, qui étaient assis sur les genoux de celui au centre, dos à lui, la tête en arrière laissant libre accès à sa gorge et à son torse à ses compagnons voraces, plongea son regard dans celui de Chan. Depuis là où il se trouvait, il ne pouvait pas les entendre mais il avait le sentiment de percevoir avec une clarté déconcertante es gémissements de ce dernier alors que son corps se faisait ravir de toute part. Chan se sentit grossir dans son pantalon, le rendant à l'étroit. Il se mordit la lèvre pour retenir son gémissement.