CHAPITRE SIX

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J'hésitais un peu à entrer j'avais peur de croiser mes parents , peur qu'ils me voyent dans cet état avec des marques sur la joue. Je suis rester devant la porte pendant près de 10 minutes avant de me décider à enfin passer le pas de la porte. Dès que je suis entrée dans la maison, j'ai croisé directement Mark qui se dirigeait vers la cuisine, il me regarda d'un air interrogateur mais je ne fis pas attention et alla dans ma chambre. Pendant que je prenais ma douche les images de ce qui s'était passé plus tôt me tourmentaient, j'essayais de ne plus y penser mais chaque fois que je clignais des yeux je voyais le visage de ce type. Je me suis assise à même le sol, toute nue avec l'eau qui coulait sur ma peau pale, je voulais pouvoir disparaitre, pouvoir changer de vie, être une personne différente. Au fur et à mesure que j'y pensais mes yeux se remplissaient de larmes, je me sentais inutile comme un jouet qui existe mais que personne n'aime. Je me déteste encore plus que je déteste mon agresseur. Je suis restée ainsi pendant je ne sais combien de temps avant de rejoindre mon lit, mais je n'ai pas pu fermer l'œil. Je pensais, et je me détestais encore plus après chaque image de la scène.

le jour s'est levé et je n'avais pas pu dormir, j'étais toujours couchée sur mon lit vêtue juste d'un t-shirt et d'une petite culotte. A un moment, la porte de ma chambre s'ouvrit brusquement laissant apparaitre mon père et ma mère. Misère ca n'annonce jamais rien de bon.

— où était tu hier soir? Interrogea mon père à l'entrée de la porte

Vraiment mes parents étaient les dernières personnes à qui je voulais parler et leur présence ne m'aidait pas du tout à aller mieux. Mentir ou dire la vérité ? que faire?

— j'étais dans ma chambre. Mentis-je

—Tu nous prend pour des idiots ou quoi? Mark nous a dit que tu étais rentré très tard  vêtu indéscemment et saoule alors n'essaye même pas de mentir, où était tu hier soir? la daronne était officiellement en colère.

Le connard non seulement il etait allé rapporter mais il a même mentis!!!. dans tous les cas je suis dans la merde mais je ne peux pas dire que j'étais à une fête... qu'est ce que je vais bien pouvoir dire

— Tu va te décider à me répondre ou bien!? elle s'approcha très vite de moi, me pris par le bras et dis: écoute moi très bien tu es encore chez moi et tu dois vivre selon mes règles quand je dis que tu es privée de sorti alors tu respecte cela. Si tu ne me dis pas tout de suite où tu étais je te jure que tu va regretter d'être né.

—je le regrette déjà murmurais-je la tête baissée

Avant même que je ne me rende compte de ce que je venais de dire, ma mère m'assena une claque et répliqua:

— j'ai l'impression que tu ne regrette pas assez idiote je vais te faire regretter à 100 % dit-elle avant de m'emmener hors de la chambre

putain! cette joue elle en a pris des claques ce coté de mon visage doit être bien rouge tel une tomate , j'ai presqu'envie d'en rire. On abordait les escaliers rapidement pour arriver dans la cuisine.

—Tu crois peut-etre que je suis entrain de rigoler! J'en ai marre de ton comportement, si tu traine deja avec des gens louche rassure toi je vais arranger cette situation.

Elle ouvrit un tirroir de l'armoire et pris un couteau

—Tu ferais mieux de me dire où tu étais si tu ne veux pas que je te tatoue le visage dit-elle en me montrant le couteau

Elle ne serait quand même pas capable de faire ca!! pendant que j'étais perdu dans mes pensées elle s'approcha et attrapa brutalement mon cou dune main et posa la lame du couteau sur ma joue, je n'arrivais pas a y croire!! elle allait vraiment le faire. La même joue qui avait déjà encaisser des claques pleurait maintenant du sang.

J'étais tétanisée, je n'arrivais pas à bouger, la blesssure en soit ne me faisait pas mal, j'avais mal que se soit ma mère en personne qui me menacait avec un couteau.

—Maman! je ne sais pas pourquoi mais à ce moment c'est le seul mot qui se décida à sortir de ma bouche

— Sache que je t'ai mise au monde et donc j'ai le droit de te faire quitter ce monde si j'en ai envie .Je ne tolèrerai jamais un manque de respect surtout venant de ta part car tu n'es rien et ta présence sur cette terre est facultative.

C'est bon j'avais eu ma dose je ne pouvais plus encaisser, j'étais dépasser, je n'arrivais même plus à penser .Je suis d'accord avec elle, elle a totalement raison. Ma présence sur cette terre est facultative, je ne sais pas pourquoi je suis née, je ne sais pas qu'elle esprit a posséder cette folle pour qu'elle décide de me mettre au monde. Elle aurait dû m'avorter ou me jeter dans un puit, peu importe j'aurais été surement mieux qu'ici. Pendant 20 ans j'ai encaisser, j'ai pleurer, j'ai supplier mais là je suis fatiguer je veux que tout ceci s'arrête et si elle pense que me tuer c'est la solution eh bien je suis d'accord.

—D'accord je ne sers à rien, tu veux me tuer et bien vas y, je ne perds rien et toi non plus alors fait toi plaisir.

— Tu fais pitié, tu ne t'assume pas et tu te comporte toujours comme une sans cervelle mais ne t'inquiète pas je n'ai pas assez de larmes à dépenser sur toi tu peux disparaitre sans remords.

Ses mots étaient très crus, je repensais à ma vie et je me suis dis putain qu'est-ce que j'ai bien pu faire à cette femme pour qu'elle me hais à ce point!!! Je ne lui avais jamais tenu tête! je n'ai jamais dit non! j'ai toujours fait tout ce qu'elle voulais! je n'ai même jamais rien demandé alors pourquoi? pourquoi tout ca? j'avais vraiment envie de savoir au moins je pourrais peut-être lui dire désolé

—Je peux juste savoir ce que je vous ais fait à tous pour mériter cette humiliation? Demandais- je , j'ai toujours été ton petit jouet à tes ordres mais qu'est-ce que j'ai bien pu faire putain! criais-je finalement.

Des larmes commençaient à couler, je pleurais, je criais ma respiration devenait irrégulière et bruyante . J'avais mal.

—Tout ce qui est arrivée est de ta faute murmure t-elle avant qu'une larme ne quitte ses yeux

—Calme toi chéri calme toi n'y pense plus dit son mari en la prenant dans ses bras

—que je me calme!! je me suis beaucoup calmée ses vingt dernières années chaque fois que je l'a regarde je repense à tout ce qui s'est passéet je regrette de l'avoir mise au monde ce jour là, elle tient les épaules de son mari de ses deux mains et ajoute : rien de tout cela ne serait arrivé si elle n'était pas né ce jour la

Je ne comprenais rien, j'étais complètement perdue mais qu'est ce qui a bien pu se passer!!?

—Qu'est ce qui s'est passé? demandais-je entre deux sanglot

—Tais toi s'il te plait Repondit mon père tout doucement

—Mais je veux savoir!

—La ferme! dit-il avec un ton très élevé

—Non , je veux savoir au moins je pourrais présenter mes excuses par rapport à tout ce qui s'est passé

—Présenter des excuses! tu crois peut-être que tes excuses pourront les faire revenir? tu crois peut-être qu'on peut tout régler avec des excuses!!? elle prit son mari dans ses bras et sanglotait

—J'en ai marre, j'en ai vraiment marre dis je en me relevant vous m'en voulez tous les deux pour un truc qui s'est passé à ma naissance et dont j'ignore!! qu'est ce que vous voulez que je fasse? vous avez la haine!! eh bien sachez que c'est réciproque, je vous déteste même plus que vous ne me détestez dis-je énervé, la colère et la tristesse se sont alliés pour que je puisse enfin dire ce que je pensais à mes parents avec toute la détermination du monde. je maudis le jour où tu m'a mise au monde , peu importe ce qui s'est passé ce jour sache que je n'en ai rien à foutre et si vous avez vraiment mal sachez que je m'en réjouis allez bruler en enfer finis-je par dire avant de courir hors de la maison.

Forced To Sink Où les histoires vivent. Découvrez maintenant