Je ne te quitterais plus.... (Geraskier)

2- Le réveil et le silence

Le musicien s'était endormie et le soleil s'est levé depuis une heure. Une heure pendant laquelle Geralt n'avait pas arrêté de subir les cris incessants et douloureux du barde.
Des cris si importants qu'il continuait à les entendre dans sa tête.

Mais le sorceleur trouvait dans cette souffrance quelques chose de réconfortant et qui le rendait nostalgique. Il faut dire qu'il n'avait pas entendu la voix du barde pendant une dizaine d'années. Alors oui, il était heureux.

Il fini par rentrer dans la maison afin de se reposer de sa nuit de dur labeur.

Mais son regard se porta directement vers le cadre de la porte de sa chambre qui laissait nettement apparaître le lit sur lequel Jaskier était allongé.

- Il va bien ne t'inquiètes pas. Dit la paysanne des chiffons de sang dans les mains. Celà dit je doute que mes chiffons retrouverons un jour leur blancheur.

- Merci pour votre bonté.

- Oh je t'en pris Geralt, a vrai dire c'est grâce à toi qu'il s'en sortira alors tout le mérite te reviens tu lui as sauvé la vie.

Lui as t-il vraiment sauvé la vie ? Il ne voulait pas s'offrir ce mérite. Parce que s'il avait accepté son aide il y a douze ans tout ça ne lui serait jamais arrivé. Alors non, cette fois Geralt n'était pas un héros bon et vaillant, il n'était que le fruit de son état actuel, la racine de sa douleurs et il ne verra plus jamais cette racine fleurir d'un bonheur intense.

- Il me déteste.

- Geralt, je ne connais pas la raison qui te pousse à dire celà mais s'il apprenait que son héro n'est autre que toi alors cette haine serra évaporé. Ciri dors encore mais Hudbor et avec les chevaux alors notre chambre est libre si tu veux aller te reposer.

- Je ne veux rien de plus au monde.

Il prit les escaliers et fonça dans la chambre des deux amoureux. Il y avait une bonne odeur qui émanait de la pièce. Dans un coin de la pièce reposaient des Colchiques et des pissenlits, ils n'avaient pas d'odeur mais ils offraient un charme à la pièce. Un charme que le sorceleur ne mis pas longtemps à remarquer. Les Colchiques s'ouvrent peut à peut tandis que les pissenlits fanent lentement, dans l'ombre et le silence.

Geralt passa à côté de ces fleurs et s'allongea dans le lit bois sombre du couple. A peine s'était-il affalé sur la literie qu'il lâcha un "Hmm" de satisfaction et s'endorma aussitôt comme un gros bébé.

La princesse Ciri elle se leva au chant du coq, à peine une heure après que Geralt soit monté dormir. Et comme tous les matins, elle était bien décidé à aller voir Geralt dans son lit. Elle s'habilla d'une robe blanche bohème, se tressa ses longs cheveux blonds et parti dans la pièce principale qui séparait sa chambre de celle du sorceleur.

Mais que fût la surprise lorsqu'elle vis étalé sur le lit respectif de Geralt un homme plongé dans le plus grand et silencieux sommeil qu'il n'est jamais existé.

Ciri était surprise, le fort caractère de Geralt aurait au maximum permis à un homme dans cet état de jonché la pierre froide de l'habitat mais un lit et encore plus le sien !

La lionne perçu un luth soigneusement déposer sur la chaise au coin de la pièce et une veste très commune chez les bardes accroché au clou qui servait de porte manteau juste derrière la porte.

-Jaskier ? Se questionna Ciri

Elle se raprocha du corps du barde pour enfin mettre un visage sur les multiples histoire de Geralt.

- Oui c'est bien lui.

La fillette poussa un cri de peur et se recula machinalement du blessé.