Chapitre 8

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Je vois ses yeux se remplir de larmes, il laisse le téléphone tomber, puis se laisse à son tour tomber à genoux au sol. Je ne comprend pas ce qu’il se passe… je m’accroupis pour être à la hauteur de son regard désespéré et noyé de larmes, il me prend dans ses bras et pousse un cri rempli de haine et de détresse.

Moi : Chéri, dis moi ce qu’il se passe !
Henry : AAAAARRRRGGGGHHHH !!!! C’était la police

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Moi : Chéri, dis moi ce qu’il se passe !
Henry : AAAAARRRRGGGGHHHH !!!! C’était la police. Il m’ont téléphoné pour me dire que mes parents et mon frère ont eu un accident de voiture !!!! MA MÈRE N’A PAS SURVÉCU !!! HIER ÉTAIT LA DERNIÈRE FOIS QUE JE LA VOYAIS, QUE JE VOYAIS SON SOURIRE, SES YEUX BLEUS, QUE J’ENTENDAIS SA VOIX ! MON FRÈRE A DISPARU ET MON PÈRE A ÉTÉ LOCALISE A 300 MÈTRES DE LA MAISON !!! JE L’AIMAIS MAIS JE NE LUI AIS JAMAIS DIT !!!
Moi : Oh non seigneur, dites moi que c’est pas vrai !! (en pleurs) C’est tellement injuste mon chéri !! On doit se serrer les coudes pour retrouver ton frère et ton père
Henry : Tu as raison mon amour, on doit les retrouver !

On s’habille en toute vitesse, on descend au rez-de-chaussée, et on se retrouve face à face avec le père de Henry blessé.  Il nous dit que son frère ne va pas tarder à revenir.
On voit une voiture de police arriver pour nous récupérer et aller identifier le corps de la mère de Henry. J’appelle les pompiers pour le père de Henry. Ils arrivent vite, nous on part avec la police, nous sommes abasourdis par la nouvelle, et même pas le temps de digérer qu’il faut aller identifier le corps. Nous ne cessons pas de pleurer, bien au contraire, plus on approche du lieu de l’accident, plus on distingue la voiture. Henry compresse mes mains de toutes ses forces, je fais de même. Sur le trajet, on voit le frère de Henry qui hurle à la mort.

La voiture s’arrête, j’en descend et accours vers le jeune homme, je le prend dans mes bras, il est en état de choc, mais aucune blessure physique. On arrive enfin sur les lieux de la tragédie… Les pompes funèbres sont déjà là… Triste image…


Henry : Restes là ma chérie, je veux t’épargner ça. Je dois être fort pour ma famille.
Moi : Mon cœur, courage. Je t’aime, je m’occupe de ton frère. Je serais toujours là pour toi, ne l’oublie jamais !
Henry : Pareil pour moi mon amour. Pour rien au monde je te laisserais tomber, tu est beaucoup trop précieuse !

Henry revient en larmes et me fait signe de la tête que c’est bien celle qui lui a donné la vie qui a succombé dans cet accident. J’aurais aimé que ça soit faux… La police nous ramène à la maison, le père de Henry est là. Il nous prend tous dans ses bras.

Père : Henry… ta mère vas nous manquer à tous. Elle m’a dit comme si elle l’avait pressenti, que quoiqu’il arrive, on devait fêter Noël. On ne t’a pas tout dit Henry… On voulais te le dire après les fêtes. Mais ta mère était malade, elle avait un cancer du poumon…
Henry : (s’énerve) Pourquoi ne m’avoir rien dit ?!!
Père : on ne voulais pas te perturber dans ton projet de votre prochain film… Je suis désolé mon fils… C’est vrai que nous aurions pu t’en parler… Je m’en veux
Henry : …


Henry fuit dans sa chambre, je cours derrière lui pour tenter de le réconforter. On discute un long moment. Henry me remercie encore une fois d’être dans sa vie. Il me dit que notre mariage sera le plus beau du monde. Je me met à lui chanter « Avant Toi » de Vitaa et Slimane. Ce qui lui donne un sourire timide et il me fait un câlin, mais je continue de chanter. Le père de Henry et son frère ont dû m’entendre, ils sont donc montés jusqu’à l’entrée de la chambre. Ils sont là tous les deux appuyés sur le cadre de la porte à m’écouter sans rien dire.

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