Mon Superman

Chapitre 10

Élodie : Bon, dis moi ce qu’il se passe.
Moi : Oh tu sais il n’y a pas que du mauvais.
Élodie : J’ai loupé des épisodes alors. Toujours avec ton Superman ?
Moi : Oui ! Et… On va se marier !
Élodie : Hiiiiihh ! Félicitations, je suis trop contente ! Je veux être ton témoin !
Moi : Haha ! Mais c’est prévue… Mais… je me demande si on ne va pas repousser le mariage.
Élodie : Aaaaaaah, on y vient. Pourquoi ? Je veux TOUT savoir.
Moi : En fait, on devait passer Noël chez ses parents. Mais le 24 décembre, ses parents ont eu un accident de voiture, mais sa mère à succombé. On l’a enterrée hier. Et depuis ce matin, pas un mot, pas un bisou, pas une seule caresse, ni même un regard…
Élodie : Moh bichette…. Écoutes, je pense que tu devrais lui laisser du temps… Il vient de perdre la toute première femme qu’il a aimé, et qu’il aimera encore.
Moi : Tu as raison….
Élodie : J’ai toujours raison. Je suis étonnée que tu sois toujours surprise.
Moi : Bon je dois te laisser que Henry va s’inquiéter.
Élodie : Oui vas le retrouver. Et n’oublie pas, laisse lui du temps.

Quand on se laisse, il est déjà 18h30, je reprends le chemin de la maison. J’appréhende un peu. Je ne sais pas s’il m’attends, ou s’il est parti… J’arrive devant notre cocon, je vois cette voiture qui n’est pas partie, mais il y a plus important. Bref, je le vois et je suis rassurée, de voir qu’il est là, debout, à regarder à travers la baie vitrée. Son regard est toujours aussi vide… Je m’arrête pour l’observer.

Je suis désarmée devant son regard et sa peine je ne sais plus quoi faire… Son état m’inquiète. Je rentre, je pose mes clés de voiture et ma veste. Je tente une approche, je me faufile derrière lui en glissant mes mains sur ses hanches, mais il ne réagis pas. Des larmes semblent apparaître au bord de ses yeux. Je n’arrive pas à sortir le moindre mot. Je le serre un peu plus dans mes bras pour lui montrer que je suis là, puis je vais préparer à manger. Ce soir, c’est tartiflette, je sais qu’il adore ça.

Il est 19h00, le repas est prêt, on se met à table, je le regarde désespérément. Et j’ai enfin droit à un regard. C’est déjà un bon début. Alors je souris, j’ai droit à un petit sourire en coin, timide. Je me sens impuissante face à ses yeux… Il joue avec sa fourchette et un bout de pomme de terre… Je le dévore du regard. Fin du repas, on lève la table, allons nous brosser les dents, film et dodo. Super 31 décembre.

le lendemain

Nous voilà le 1ier janvier, Henry est parti chercher le dej, je dors encore à se moment là. J’entends la porte d’entrée se fermer, il est rentré. Mais je ne bouge pas, je tente de me rendormir, et là, je sens la présence de mon bien aimé dans notre chambre, il est entrain de déposer quelque chose sur le lit. Henry me donne un baiser sur la tempe et redescend.


Je me tourne alors pour guetter ce qu’il m’a laissé… On dirait qu’il veut se faire pardonner. Je me lève, je récupère le bouquet, et il est entrain de préparer le dej à l’anglaise. Parce-que non, il n’est pas allé chercher le dej, mais les fleurs. Je rejoint Henry dans la  cuisine avec le bouquet en mains, et je ne sais par quel miracle, il vient me faire un câlin, avec un grand sourire, il me serre dans ses bras, et moi je le regarde droit dans le yeux. Qui s’est noyée une fois de plus ? C’est bibi.
Je suis comblée, j’ai retrouvé mon Superman, mais je ne vais pas le laisser s’en tirer aussi facilement. Monsieur est resté 3 jours sans me parler. Sans que je comprenne vraiment pourquoi, il m’a fait subir ça.

Henry : Je suis vraiment désolé de t’avoir ignorée. Tu n’as pas à subir les conséquences, je t’ai fait vivre un enfer durant 3 jours comme si tu étais coupable. Alors que tu voulais juste me soutenir pour cette épreuve.

Moi : Tu as réagis comme si tu étais seul, pourtant tu ne seras plus jamais seul. Je n’ai été qu’un fantôme ces derniers jours, mais je ne te le reproche pas. Je pense que c’est normal, mais ne m’oublie plus comme ça.
Henry : J’ai vraiment de la chance de t’avoir, je t’aime fort ma chérie.
Moi : Moi aussi je t’aime. J’ai eu l’impression de te perdre.. J’avais cette peur au ventre que tu me laisses tomber.
Henry : Oh non, pour rien au monde.

On déjeune, on ris de nouveau ensemble. Comme au début, c’est magique. On fini de manger, il va se doucher, moi me brosser les dents. Quand je termine, lui n’est pas encore douché, je vais dans la chambre et je laisse tomber mon peignoir laissant apparaître ma poitrine nue et mon tanga. Henry arrive à se moment là. Il pose ses mains musclées sur mes hanches et commence à me faire des papouilles, ce qui me donne des frissons. Henry me donne des baisers dans le cou, je comprends qu’il est affamé. Je me tourne face à lui et je lui retire son tee-shirt. Je retire ensuite son pantalon suivi du caleçon, Henry se charge de mon tanga.

À peine le temps de réaliser que je n’avais plus mon petit dessous, qu’il me porte et m’amène dans la cuisine, me pose sur le plan de travail. On se désire beaucoup, ça m’avait manqué. Mon Superman m’embrasse torridement. J’enroule mes jambes autour de sa taille et le rapproche plus de moi. Henry me pénètre, la température monte, mais je frissonne. On atteint le feu de l’action alors Henry me porte et me pénètre encore plus vite et encore plus fort. C’est un point commun qu’on a ; on est des sauvages.

Je vois Mr Cavill prendre son pied, tout comme moi d’ailleurs, le voir kiffer comme ça m’excite encore plus. Il me fait perdre tous mes moyens.

Henry pousse un dernier soupir avant de délivrer la semence de ses joyaux intimes. Encore une fois, je ne suis pas déçue. Et lui non plus. Il se retire et on va à la salle de bains pour prendre une douche. L’année s’est mal finie, mais a plutôt bien commencé. On sort de la douche 15 minutes après. Henry me dit qu’il a une surprise pour moi qui est là depuis hier soir. Évidemment je n’ai rien remarqué..