A l'hopital...

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Chambre 165

C'est ce qui raisonnait en moi ainsi qu'un grand sentiment de culpabilité les semaines qui suivirent son arrivée à l'hopital. Culpabilité. Culpabilité et encore.. Culpabilité. Pourquoi ? Simplement car je n'avais pas eu la force de venir la 1ere semaine. C'est à partir de la deuxième semaine que je suis venue le voir tous les jours avec ma famille, dans la chambre 165 . Il était allongé toute la journée dans son lit et prononçait des mots en espagnol, sans doute par lassitude. Il était très souffrant et ça me brisait de le voir comme ça. Cette odeur.. de l'hopital ne me rassurait pas plus que le fait de me dire chaque fois que je franchissait la porte de la chambre 165 , qu'aujourd'hui serait peut être un jour sans lendemain pour lui... C'etait terrifiant et ça me tuait de le voir souffrir. Il était très fatigué, contrairement à son habitude et avait perdu son caractère de râleur. Ce n'etait plus lui ! Dans ma tête, c'etait rendez moi le vrai papy. En plus de le voir lui souffrir, toute ma famille 👨👦👧👩👴👵, cousines, cousins, taties, mamie, oncles,... souffrait également. Je n'ai plus de mots pour décrire la douleur que c'etait. C'est donc la fin de ce chapitre

Un combat perpétuel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant