Vieille plume

Écrit le 5 juin 2017

Le meilleur moyen pour moi de ne pas péter un câble? Me dire qu'il faut patienter pour mieux retrouver. Que dans quelques jours nous nous retrouverons en pensant que tout ceci n'était que la mauvaise passe d'une mauvaise réalité.
Oui bien sûr, ça fait mal de se dire que je ne peux te voir pour un détail si minime. Tu te rends compte? Juste parce que "Non" barre notre route. On en a vécu des merdes, on en a vu des souffrances et on en a vécu, mais un mot de trois lettres, c'est pire que tout le reste.
Un mot qui créait deux maux. C'est pas beau comme ironie et logique? J'en viendrais presque à pleurer de chagrin et de rire tellement le situation est idiote.
Ce "non" est sadique. Je le vois bien sourire dans son rond, confortablement bien encadré par ces haines prospectrices.
Que faire quand on sépare deux âmes attirées? On se moque d'eux bien sûr. C'est le clou du spectacle, la planche de bois est bien choisie, on l'écrase et on s'en va.
Haine ô haine, Diable que tu es dure. Pourquoi refuser quand on peut donner sans efforts? Bien belle question sans réelle réponse, ni même petite théorie ou hypothèse. En théorie tout va bien et on hypothèse que tout est bon.
Vraiment, c'est inconcevable de refuser de construire la baraque des biens heureux, sous prétexte que...sous prétexte que rien ma parole rien ne peut prétexter que le prétexte arrange tout.
J'en viens à penser que si l'on refuse, on jalouse et on en manque. C'est bien un rêve, le refus. C'est bien horrible tout ça.
Donc, toi à qui je parle et à qui je pense en écrivant ces lignes, sauras-tu combattre la haine et la oh mon dieu incorrigible négation? Dis moi oui par la pensée, je l'écrirai sur les murs de notre ville ou de notre route.
Tout cela pour dire que, malgré tout, on continue d'aimer même quand on empêche de voir et de parler.  Ainsi va les choix des grands gens qui osent défier l'autorité de la volonté.