On était le 13 décembre, soit 12 jours avant Noël. Je parlais à mon amie Audrée sur Facebook, puis j'ai eue une bonne idée; lui faire une carte de Noël. Elle n'habitait pas dans ma ville, mais elle y était de 20-25 minutes environ. Nous ne s'avions jamais vu de notre vie et nous étions déjà comme des meilleures amies, mais virtuelles.
J'écrivais sa lettre, déjà rendu à deux pages complètes. J'étais tellement inspirée par cette fille, elle m'était complètement chère. J'ai finalement fini la lettre à 4 pages et je les mis dans l'enveloppe tout en inscrivant ses coordonnés ainsi que les miennes comme adresse de retour.
**Sur Facebook**
Audrée: J'ai tellement hâte de recevoir ta lettre!
Rosalie: Oui moi aussi! Mais n'oublies pas, tu ne peux pas l'ouvrir avant le 25 décembre!
Audrée: Oui je sais-.-...
C'était la règle; pas le droit de l'ouvrir avant Noël, c'était notre cadeau à chacune. Lorsqu'on la recevait, nous étions obligée de la mettre dans le sapin et attendre à Noël.
**Sur Facebook**
Rosalie: Je vais acheter un timbre et poster ma lettre à tantôt!xx
Je pris 1 dollar et quelque sous et je vais au dépanneur Couche Tard à coter de chez moi.
Il faisait froid, la neige flottait autour de moi. J'avais la lettre en main et le sourire aux lèvres en me disant que c'était génial ce que l'on fesait. Tellement que je me suis trébuchée et j'ai souris en me relevant, heureuse la Rosalie. J'arrive au dépanneur et je vois deux caissières d'environ 17 et 20 ans. L'une d'entre elle me dit:
«Vous pouvez passer ici.»
Je m'avance vers elle tout en brassant les sous qui sont dans ma poche et tenant ma lettre.
«Oui, avez-vous des timbres?» dis-je.
«Oui, mais nous les vendons seulement en paquet de 10.» dit-elle désolée.
«Et c'est combien?»
«9,50$...» me répond t-elle.
«Ah, d'accord, merci...» dis-je en retournant à l'extérieur.
«Je suis désolée.»me dit-elle.
Je décide alors d'aller à l'autre dépanneur qui était à environ 1 kilomètre. Je marchais sur la neige et chaque pas faisait un "scroutch". Le chemin était long, mais je voulais lui donner cette lettre, elle le méritait.
J'arrive au dépanneur et voit un vieillard d'environ 52 ans qui était complètement saoul.
«Bonjour.» entendais-je.
Je me retourne et aperçois un garçon d'environ 16-17 ans, taille moyenne, cheveux blond aux yeux bleus brillants et quand même musclé. Il était vraiment craquant.
«Bonjour...» répondais-je timidement.
Je regardais autour de moi, je voyais le vieillard qui lui parlait et le mec avait l'aire de complètement s'en foutre. Il me regardait une fois de temps en temps et à chaque fois je détournais le regard de gêne. Je suis une personne terriblement gênée! Une fois le vieillard parti, je m'avança vers la caisse.
«Salut.» me dit-il souriant.
«Bonjour, euh est-ce que tu aurais des timbres?»
«Oui.» dit-il en sortant un paquet de 10.
«Oh, euh... Est-ce que je pourrais en avoir seulement un?»
«Oui, bien sûre, euh... attends.» dit-il en cherchant un seul timbre.
«Tiens.» dit-il en me tendant un paquet de timbre ouvert.
«C'est combien?» demandais-je.
«Euh, 1,15$.» me dit-il.
Je lui tend alors 1,15$, il me regardait, sourire en coin. Moi pendant ce temps là, je matais ses biceps, il était tellement bien formés.
«Ah, euh, tu peux prendre ton timbre.» dit-il en me tendant le paquet.
Je prends le premier que je vois, pas avoir l'air ridicule à choisir le plus beau timbre. Je le prends et le colle en haut à droite sur ma lettre.
«Hé, n'oublies pas de faire la caisse!»
Je me retourner et vois un homme mi-trentaine; sûrement le propriétaire. Je vois le beau gars faire un signe de la tête pour confirmer.
«Merci.» dis-je.
«Merci à toi!» répond t-il.
«Oh et bonne journée!» continua t-il.
«Merci, à toi aussi.» dis-je en souriant.
Je sors du magasin puis va à la boite au lettre qui était juste à coter. Je me place droit devant, figée. Je regarde ma lettre, sourire aux lèvres puis mets enfin la lettre dans la boîte. Je me retourne et continua mon chemin.
**PDV CAISSIER**
Elle était gênée, ça se voyait. Alors je la mettais encore plus mal à l'aise en lui faisant un sourire charmeur. Elle sort du dépanneur, alla à la boîte au lettre et resta figée pendant quelques moments. Au bout d'un certain temps, je la vois mettre la lettre et s'en aller, sûrement chez elle.
«James, JAMES!» ai-je crié.
«Qu'est-ce que tu veux putain!»
«Remplaces moi, je reviens plus tard.» dis-je en prenant mon manteau.
Je cours dehors et la cherche du regard. Je la vois à environ une dizaine de mettre, elle marchait seule.
«Hé attend!!» ai-je crié.
Je la vois se retourner d'un coup sec, elle avait l'air surpris. Je m'avança vers elle et lui dit:
«Salut..»
«Attend, t'as couru une dizaine de mettre pour me redire salut?» me dit-elle en rigolant.
«Toutes belles femmes méritent d'être raccompagnée par un gentleman, non?»
«Eh bien, moi, je n'en ai pas besoin.» me répond t-elle.
«Au fait, mon nom c'est Niall.»
Je la voyais rougir, elle était mignone.
«Euh... Moi c'est Rosalie.» me répond t-elle.
«Tu me donnes ton numéro?» dis-je.
«Quoi?! Mais on ne se connait même pas, je ne te donnerais pas mon numéro?!» dit-elle énervée.
«Alors je te donne le mien et tu m'appelles pour que l'on apprenne à se connaitre?» dis-je en lui faisant un clin d'oeil.
Je lui prend la main, tout en sortant un stylo de ma poche. Je lui écris mon numéro, je la vois me regarder avec gêne. Je lui dépose alors un léger baiser sur la main, pour la faire encore plus rougir, elle est mignonne quand elle rougit.
«Appelles moi.» dis-je en retournant vers le dépanneur.
[...]
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Amour Criminel.
FanfictionChaque personne à son histoire d'amour. Habituellement, ce genre d'histoire est plutôt affable et romantique, mais moi c'est loin de là. Je croyais, au début, qu'elle serait aussi passionnée que celles dans les livres ou les films. Cependant, jamais...
