°7°

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Alors le rose crut que tout était fini,

°Lucy°

-"G-Grey, je crois que tu perds le contrôle." commençai-je à paniquer alors qu'il me retenait par les poignets.

L'inquiétude grimpa en flèche dans mon être et la peur augmenta considérablement mon rythme cardiaque.

Je tremblai, je ne savais plus quoi faire et je sentais mes tempes battre brusquement quand il commença à relever mon haut de pyjama.

Mes yeux se gorgèrent de larmes, je ne le reconnais plus.
Cet homme, cet homme est tout sauf mon ami Grey!

Il n'est pas dans son état normal!

Alors qu'il était sur le point d'apercevoir ma poitrine je lui mis un coup de genoux dans les testicules et profitai de ce moment de douleur pour le pousser violemment.

Il tomba du canapé et je sortis en courant de la maison.

-"Lucy!" l'entendis-je hurler depuis l'intérieur.

Ce n'est pas Grey, ce n'est la Grey! C'est impossible, ce n'est pas lui!

Mes pieds bougeaient tous seuls. Je n'ai jamais courru aussi vite de ma vite.

Je savais qu'il essayait de me rattraper mais je ne voulais pas entendre ce qu'il avait me dire, surtout dans cet état! Je ne veux pas lui faire face, pas maintenant!

Si je voulais le semer, je devais aller très vite. Il est largement plus athlétique que moi et je sentais déjà mes poumons me brûler à cause cette course.

J'avais les pieds nus et j'avais quitté les petits bois qui entouraient ma maison. Je courais dans la rue, à minuit, le cœur battant fort dans ma poitrine, la respiration difficile, les larmes brouillant ma vue, le cerveau fonctionnant à vive allure.

Je ne savais pas où j'allais, j'avais peur. Horriblement peur.
En un instant mon meilleur ami est devenu un cauchemar que je voulais fuire à grandes enjambés et ne pas me retourner.

J'ai mal aux jambes, j'ai mal aux pieds, j'ai mal au cœur, je veux vomir.
Je ne sais pas où j'allais.

Je courais dans une rue silencieuse et sombre.

Je ne sais pas où mon cerveau me menait.

Je m'arrêtai devant un grand portail.

Je ne savais pas pourquoi j'étais là, ma vue embuée m'empêchait de bien voir l'adresse.

Je connaissais cette maison, je sonnai.

Je décidai de me calmer, je ne devrais pas me mettre dans tous mes états.
Je m'entourai de mes bras et m'accroupis parterre, chantant la berceuse de maman en boucle.

Le béton diffusait un froid à mes pieds nus alors que mes poumons brûlaient.

J'ai couru des kilomètres sans m'en rendre compte.

Je sentis le portail s'ouvrir doucement malgré cette nuit noire. Il doit être une heure du matin et j'ai le toupet de sonner à la porte de quelqu'un.

°Behind the music°Où les histoires vivent. Découvrez maintenant