°Behind the music°

°1°

Tout a commencé ainsi...

°Lucy°

J'étais devenu une écrivaine reconnue. Je faisais ce que j'aimais et était payée pour ça, que pourrais-je rêver de mieux?

Ma maison était assez reculée, j'étais une ermite et rien n'était mieux que le confort de sa maison.

Il est vrai que quand l'inspiration manque de petites escapades peuvent être d'une grande aide mais hormis cela je ne sors quasiment pas de chez moi.

Je ne suis pas tape à l'œil et n'ai pas de gardes du corps, à quoi me serviraient-ils? Je n'ai pas de gouvernante non plus, je m'occupe de mon chez moi toute seule.

Ma demeure n'est ni trop petite ni trop grande. Elle est grande certes, spacieuse, c'est un fait, mais elle ne l'est pas assez pour être nommé comme manoir ou château, juste une maison quoi.

Une petite clairière comme jardin, des fleurs à vous en faire tourner la tête, une piscine au cas où je veux m'amuser sans à sortir de mon havre de paix et pour de grands enfants comme moi une balançoire, je ne m'en lasserai jamais.

Des cheveux blonds attachés en un chignon négligé, un tee-shirt blanc tout bête et un short avec comme motif de petits nuages.

Je fais dans la simplicité et ne me tue pas à me maquiller chez moi, c'est une perte de temps et ce n'est pas comme si je devais tenter de faire du charme à mes oiseaux quoi que j'ai déjà essayé.

Très, très mauvaise idée.

Je posai des graines de maïs, des mies et miettes de pain et du riz sur le rebord de ma fenêtre pour les oiseaux de mon nichoir et me décidai enfin à aller travailler.

Je traversai mon salon au plancher ciré et au mur d'un blanc immaculé, jetant un bref regard au canapé noir où j'aurais bien voulu me jeter mais me retins.

Mon roman «Chroniques d'un mercenaire» fait un carton en ce moment pour je-ne-sais-quelle-raison et je veux que ça reste ainsi. Comme ça je pourrais adopter des lapins et leur faire une petite cage dans le jardin.

Je m'écroulai sur mon lit et saisis mon appareil de travail puis je commençai à taper, guidée par l'inspiration qui me prenait tout en suivant la chronologie des événements et la logique de l'histoire, c'est très important.

Sinon nous perdons les lecteurs et ils n'hésiteront pas à laisser tomber si ils ne comprennent pas.

Le temps passa vite et une faim combinée à une soif sans nom se firent savoir et je fus contrainte de me relever, décidée à me mettre quelque chose sous la dent.

Mais malheureusement, en ouvrant le frigo seul des restes de l'apéro et quelques yaourts me faisaient face.
Je ne sais pas combien de temps je suis restées cloitrées ici mais le manque de vivres commence à se faire savoir et si ça continue je n'aurais plus qu'à manger ma propre chaire...

C'est peu déterminée que je saisis un yaourt et l'engloutis le plus rapidement possible avant de monter à l'étage, me préparer à une éventuelle sortie.

°⭐°

Une simple veste, un tee-shirt et un jean suffisait pour faire les cours. De toute façon je les faisais à pied.