Chapitre 1

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Revenons quelques temps en arrière, plus précisément une année en arrière,et dans une autre ville.

Nous voici maintenant dans la ville d'Housetown, dans le sud de l'Angleterre. Dans cette ville se trouvait un joli parc fleuri, et un peu plus loin l'impasse du chasseur. Un jeune homme descendait l'impasse, munit d'une mallette et d'un costume cravate. Les cheveux rempli de gel, des lunettes sur le nez, le préjugé pur d'un professeur d'université. Après tout c'était son boulot, enseigner toute la journée de la biologie à des étudiants, même si il n'aimait vraiment pas ça, il fallait l'avouer. Mais c'était le seul moyen qu'il avait trouvé avec ses capacités pour aider au besoin du manoir, en tout cas en électricité, en chauffage et en eau. La vie était bien plus compliqué depuis il y a un an la disparition de l'auteur, propriétaire du manoir et grand ami de chaque habitants de ce dernier. Et ils étaient nombreux.


Le professeur se dirigea donc vers une grande demeure sombre, usé parle temps, après tout elle avait déjà bientôt deux cents ans, et n'avait subi aucune amélioration, si ce n'est pour qu'elle soit habitable. Il avait son charme, même si ce dernier était lugubre,sombre et froid.

A peine entré dans le manoir, le professeur sentait qu'il se passait quelque chose d'inhabituel. Le bruit à l'étage confirma cette sensation, mais pour autant il ne se dépêcha pas de monter. Au contraire, il prit le temps de se servir un thé, de déposer son manteau sur le porte-manteau, et de poser sa mallette sur la table ronde situé au milieu de la vieille cuisine et enfin de monter à l'étage. Le bruit semblait venir de la seconde salle de bain, au fond du couloir. Il s'avança avec assurance et sans peur, après tout ça pouvait bien être un petit animal ou un des trois humains vivants ici. Les deux hypothèses furent validé quand la portes'ouvrit sur une adolescente qui se battait avec une pieuvre

Salut Béryl ! Alors comment se sont passés tes cours aujourd'hui ?


Le temps que la jeune femme pose sa question, le professeur remonta les manches de sa chemise pour lui venir à l'aide

-Toujours la même chose, encore et encore... Rien de très intéressant je le crains. Et non, je n'ai pas d'anecdote a te raconter aujourd'hui Anémone

Cette dernière paru déçu mais sourit, Béryl lisait en elle comme dans un livre ouvert. Et c'est ce qui plaisait a l'adolescente, après tout elle bien plus proche du professeur que de Jean, même si ce dernier était bien plus joyeux et drôle que Béryl.

-Et puis-je savoir pourquoi nous avons une pieuvre dans la baignoire ?

-Elle c'est couverte d'encre de peur face à un requin qu'elle n'avait pas vu. Et pour éviter que tout le monde la voit comme ça, je l'ai sorti de la serre.


Cela semblait être une information suffisante pour le professeur,puisqu'il hocha simplement la tête avant de continuer de tenir la pieuvre

-Au fait, rajouta la jeune fille, il faudra que tu passes voir les babouins, d'après ce que j'ai entendu il y a eu une nouvelle naissance

-D'accord, je finis avec toi et je t'accompagnes dans la serre. C'est à qui de préparer le repas de ce soir ?

-Jean. Du coup je lui est caché sa bouteille pour la journée pour qu'il se sente suffisamment capable de préparer à manger sans brûler la cuisine.

Béryl hocha une fois de plus la tête, puis finit d'aider la jeune femme avec la pieuvre.


En descendant dans la cuisine une demi-heure plus tard, ils croisèrent Jean qui hacher des légumes. Aujourd'hui il était habillé de manière moins décontracté, puisqu'il portait un jean et un maillot blanc classique.

-Salut. Anémone, tu as enfin fini avec la pieuvre ? Parce que j'aurai besoin de quelqu'un pour aller chercher de la viande chez le boucher.J'ai déjà passer commande, tu n'as plus qu'a y aller

-Je dépose la pieuvre près du croisement et j'y vais.

-Ne tardes pas trop, j'aimerai finir le repas avant 20h00 que je puisse retrouver les lézards et les salamandres.


Il est vraiment différent quand il ne boit pas, pensa Béryl, mais ça fait plaisir de le voir comme ça.

Anémone et le professeur partirent donc dans la grande bibliothèque située à côté du salon pour déposer la pieuvre.

La bibliothèque est le lieu du manoir le plus grand, avec ses milliers d'ouvrages regroupés sur d'immenses étagères en bois. Ses ouvrages venaient de tout lieu, de tout siècles, et contenaient la plupart des idées et pensées que le monde avait entreposés et abordés de la Grèce antique jusqu'à aujourd'hui. Tout les genres étaient présent, œuvres philosophique, dystopique, utopique, romantique,tragiques, cela allait du théâtre au essais en passant par l'autobiographie et l'histoire. Mais un seul ouvrage était celui qui intéressait nos personnages en ce moment précis. Un livre qui n'avais jamais bougé depuis son écriture par l'auteur il y a 5 ans.Ce même livre était posé sur le petit bureau devant la plus grande fenêtre de la pièce. La lumière présente ce jour la donnait l'illusion que le livre était presque magique, comme si une lumière divine le protégeait. Mais c'était ridicule, puisque ce n'était qu'un livre. En tout cas il en avait tout l'apparence, puisqu'il possédait une couverture avec un titre, des pages, lesquelles étaient couvertes d'encre.


Béryl et Anémone s'approchèrent du livre, et la jeune femme prit la parole

-Béryl, tu peux l'ouvrir s'il te plaît ? La pieuvre m'agrippe tellement les bras que je peux a peine les bouger.


Le professeur se rapprocha donc du livre, et l'ouvrit. Les deux personnes se firent aspirer par le l'ouvrage, qui quand il eut fini son œuvre, se referma par lui même.

La serre aux merveillesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant