Chapitre 2

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ToutHomme ayant assisté à la scène précédente se demanderai si iln'avait pas halluciné. L'alcoolique se demanderai si il n'avait pasabusé sur la boisson, le croyant se demanderai si ce n'est un signedu seigneur, quand au scientifique il se serait plutôt demandé sicela ne venait pas d'une illusion d'optique causé par la lumièrequi illumine le livre. Mais au fond d'eux, ils se seraient quand mêmeposés la question, pendant une demi seconde, si cela n'avait pasétait réel. Si ce qu'ils prenaient pour une illusion, pour unsigne, ne c'était pas vraiment produit. Et dans ce cas, seul quatrepersonnages aurait pu répondre affirmativement.

Lestrois première se trouvaient dans la maison en ce moment même, l'und'entre eux était en train de cuisinier, pendant que les deux autresétaient dans le livre.

Celivre, qui était au premier coup d'œil simple, ordinaire et un peu petit,contenait en vérité une chose qu'aucun homme, ou qu'aucune femmen'aurait pu imaginer. L'enfant, quant à lui, aurait pu y croire, etle raconter, mais dans ce cas il aurait était accusé de menteur oud'enfant à l'imagination débordante.

Celivre contenait ce que nos personnages appellent la serre. Comme sonnom l'indique, c'est un endroit rempli de verdure, de flore inéditeset rares, ou vivaient des animaux aussi inédits et rares que lesvégétaux présents.


Lerôle majeur de nos trois amis est de protéger et d'aider la serrepour quel continue son développement. Et pour cela, la serre étaitrépartie en trois fractions distinctes. La partie désertique étaitla fraction surveillé par Jean, occupé actuellement à la cuisine.Le professeur s'occupe de la partie tropicale, et c'est d'ailleurs laraison pour la quelle il avait choisi la biologie comme études etcomme profession. Et enfin Anémone, qui s'occupe quant a elle de lapartie aquatique de la serre. Cela faisait déjà trois ans qu'ilsaidaient à l'amélioration et au développement de la serre. Maiscela était plus facile quand ils étaient quatre...


Bérylet Anémone venaient d'atterrir au croisement. Le croisement est,comme son nom l'indique, le regroupement des trois fractions de laserre. Anémone se dirigea vers la plage et entra à moitié dansl'océan pour y déposer la pieuvre. Elle en profita pour demander unrapport à Sammy, son hippocampe, qui l'informa uniquement que ladispute entre une étoile de mer et un poisson chirurgien c'étaitarrangé. La jeune femme en paru ravie, et repartie au plus vite.Béryl, quant à lui, se dirigea vers sa fraction retrouver lesbabouins pour la naissance de leur nouveau protéger. Il partit endirection de leur abri partiel, ou il retrouva Delby, son caméléon.

Chacundes protecteurs avaient son animal particulier pour l'aider lors desabsences et le prévenir dès son retour des nouveautés de lafraction. Ce qui rends ces animaux aussi spéciaux, ce sont les liensqui les unissent aux protecteurs. Delby était lié au professeur carle caméléon avait été le premier animal que rencontra le jeunehomme lors de son arrivé dans ce nouveau monde. Anémone était liéea Sammy car il est le premier animal a qui elle sauva la vie, alorsque ce dernier c'était blessé une nageoire près d'un corail. Quanta Jean, son animal particulier est son chameau, qu'il nommé le plussouvent chameau, bien que son prénom soit Siiru. Le lien entre euxest un lien d'amitié profonde, puisque dès leur rencontre en pleinmilieu du désert, ils s'apprécièrent, bien que Jean est du mal ase souvenir de cela puisqu'il avait encore une fois abusé de laboisson.

Lesanimaux particuliers sont les animaux les plus respectés de laserre, et n'abusez en rien de leur titre. Pour les plus jeunes, ilsreprésentaient une sorte d'idéal, pour les plus anciens des modèlesde justice et de respect d'autrui. Les protecteurs étaientd'ailleurs tout autant respectés, car ils n'avaient échouer enrien, même lors de la disparition de l'auteur, ils avaient continuerd'assumer leur rôle comme ils l'avaient toujours fait. Cela avaitété difficile, mais ils avaient réussi, et ils continuaient malgréqu'ils travaillaient ou étudiaient.


Leprofesseur s'approcha doucement du nouveau né, et demandal'autorisation au chef du groupe, Taro, de le toucher. Il put doncconstate la naissance de Saeli, une petite fille, qui semblait enpleine forme et en bonne santé. Quelques examens supplémentairesconfirmèrent les premières pensées de Béryl, et il annonça labonne nouvelle au groupe, puis parti faire son petit tour de lafraction pour s'assurer de son bon fonctionnement, et tout luiparaissait normal. Après tout, rien ne pouvais être alarmant dansun endroit aussi idyllique et paisible.


Ilrepartit donc dans le manoir une heure et demi après son arrivée,et mit la table. Les trois amis mangèrent en ce racontant leurjournée, les aventures ou mésaventures qu'ils avaient vécu, en ceremémorant des vieux souvenirs. Puis Jean partit travailler, ilétait serveur dans un bar de nuit

-« Quelle ironie » pensa Béryl quand se dernier fut engager. Aprèstout, Jean était lui même un grand consommateur de toutes sortesd'alcool, ce qui le rendait a la fois sensible à la tentation ettrès bon barman et serveur, puisqu'il connaissait tout ce qu'ilfallait savoir.

Bérylalla se doucher, et Anémone repartit dans la serre faire un derniertour avant d'aller dormir.

Cettedernière aimait beaucoup se balader et penser au bord de la plage,en regardant les étoiles dans le ciel. C'était la vie dont elleavait toujours rêvée, une vie ou l'océan et la mer serai à elle,ou elle pourrai y imposer sa loi, sans qu'il n'y ai de cruauté oud'injustice. Elle aimait vivre ici, avec ses deux amis, et malgré ladisparition il y a environ un an de celui qu'elle considérait commeson second père, avoir cette vie était tout ce qu'elle voulait.Elle pourrait rester ici des heures entières comme elle l'avait déjàauparavant, après tout ce monde était son présent, et probablementson futur. Comme les deux autres personnes avec qui elle vivait, ellene se souvenait pas de son passé, ou de seulement quelques bribes.

Lesouvenir le plus marquant qu'elle ai est une tempête, violente etrempli d'éclairs. Elle détestait ce genre de temps, car au fondd'elle c'était un traumatisme qu'elle n'arriverai pas à guérir.

Leschoses qui accompagne ce souvenir sont un endroit froid, sombre ouseul la lumière de ces fameux éclairs permettait de voir. Ellen'entendait plus rien, avait du mal a respirer, et elle sait ce quil'attendait si elle arrêtait de respirer. La mort.

Ensuitetout ce dont elle se souvient c'est de s'être réveillée dans unlit dans le manoir avec, à ses côtés, l'auteur, son second père.


Desbruits se firent entendre derrière, mais elle savait très bien quiétait la personne qui se rapprochait. Une couverture fut déposersur ces épaules, et Béryl lui tendit un chocolat chaud, qu'elleaccepta.

Celaétait assez courant pour les deux de se retrouver aussi tard au bordde la plage pour regarder le ciel. Ils étaient bien ensemble, ilsn'avaient pas besoin de se parler pour se comprendre, c'était unlien qui les unissaient, seulement aux deux. Un lien indéfinissableet indestructible, comme un Homme vit une fois dans sa vie.

Aubout d'une heure environ, ils se relevèrent et partirent au manoirpour se reposer. Demain était un autre jour qui commençait, etmalheureusement pour eux c'était le premier d'un long week-end. 

La serre aux merveillesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant