Chapitre 3

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Matteo


Quelle putain de nuit!

    Non, je ne parle pas de la douceur de dehors — qui, en passant est agréable pour une fin de mai, même à quatre heures du mat ; ni des quelques étoiles qui brille au côté de la pleine lune éclairant le ciel sans nuage ; ni du calme olympien qui règne dans ces rues si animés en journée. Je parle bien de ma soirée avec la fille du métro: Sarah.

    Hum, cette fille, une vrai bombe.

    Tout en prenant la direction de la caserne — qui doit bien être à une quinzaines de minutes à pied, je flâne tranquillement dans la ville endormi, j'adore ce silence, elle me permet de me perdre dans mes pensées, de très belle pensées. J'ai encore son odeur en tête, la douceur de sa peau, le goût de ses lèvres, son rire enfantin et ses cries de plaisir.

    Après les présentations, Sarah m'a invité dans un bar à tapas sur le boulevard-Saint-Germain — d'ailleurs, faudrai que j'emmène les copains là-bas la prochaine fois. Nous avons pris un cocktail avec des petites choses à grignoter, puis un autre verre et encore un. Elle était de très bonne compagnie et avait beaucoup de conversation, je n'ai pas vu le temps passer et grâce à elle, j'ai penser à autre chose.

    Il y avait un peu de monde pour vingt-et-une heures, alors le serveur nous avait installés sur un mange-debout. Assis l'un en face de l'autre sur des tabourets très confortable, la demoiselle n'a pas arrêté de frôler ses jambes contre les miennes — une légère caresse de temps en temps, tout en gonflant sa poitrine — qui ne demandait qu'à sortir de son chemisier blanc, transparent. Sans discrétion, ses yeux noisette me dévoraient et elle avait cette manie d'humidifier ses lèvres avec sa langue avant de prendre la parole — j'ai vite compris qu'elle était en mode séduction.

    Au départ un peu déçu — c'est vrai que je n'aime pas la facilité, je préfère que l'on me résiste, l'enjeu n'est que meilleur. Ok, je suis quand même rentré dans son jeu. Par contre, j'ai tout de suite fait comprendre que je ne cherchais pas de relation sérieuse. Et je ne sais si c'est de la chance ou pas, mais elle aussi. Elle sortait d'une relation toxique et ne voulait que passer du bon temps sans chichi. Quel genre de gentlemen je serais, si je ne réalisais pas les désirs d'une femme? Un goujat? Un salaud? Tant que les deux personnes sont consentante, il n'y a aucun mal à se faire plaisir et en donner en retour. Alors, nous avons sifflé nos consommations et elle m'a emmené chez elle, à cinq rues du bar.

    La chambre de bonne qu'elle loue se situe dans le VII ième arrondissement, c'est une simple pièce dans les tons gris/rose avec une petite kitchenette dont l'espace est bien pensé pour être à l'aise. Les toilettes et la salle de bain sont communes sur le palier, c'est très courant dans les immeubles parisiens. Dans le hall principal, il y a souvent une entrée de service pour y accéder et à chaque étage, la porte de service donnant dans les appartements où a l'époque, les servantes prenaient leurs services. De nos jours, ce sont des étudiants, des personnes seul ou encore les filles opère qui travaillent pour l'une de ces familles qui y vivent — j'espère que l'on n'a pas dérangé le voisinage.

    J'ai a peine franchis la porte que la coquine m'a sauté dessus. Elle m'a embrassé avec empressement, cherchant ma langue. J'ai répondu en la plaquant contre le mur tout en la soulevant et caressant ses cuisses qui me rendaient fou depuis le rame du métro. J'ai remonté mes mains pour soulever sa jupe et... non, il n'y avait aucun bas, aucun porte-jarretelles, mais bien des collants — envolé le cotés sexy. Mais, ça ne m'a pas empêché de la posséder, d'entendre ses râles et ses soupirs de plaisir. Oui, je dois avouer que c'était une bonne baise avec elle et comme elle m'a donné son numéro avant que je parte, elle va rejoindre mes contact spécial « plan cul ». J'ai bien l'intention de la revoir.

Sauver ou Périr Où les histoires vivent. Découvrez maintenant