1-Préchauffer le four à 200°C (thermostat 7).
2-Recouvrir la plaque du four de papier d'aluminium. Détailler la patate douce en morceaux en forme de frites et répartir sur la plaque.
3-Verser un léger filet d'huile d'olive sur les morceaux de patate...
Léo n'est plus de ce monde, il est mort. Léo s'est suicidé, malgré ses croyances. La tentation fut plus forte et l'a emporté comme un mistral (gagnant - -> c'est pour toi Louis) Ses douleurs et son mal-être ont eu raison de Lui. C'est une bien triste fin pour Léo. Il n'a jamais touché à ne serait-ce une aile d'un quelconque insecte. Il a toujours était gentil et souriant, mais la vie est ainsi : elle emporte toujours les meilleurs en premier.
Il se pourrait que en haut, le diable se soit rendu compte que Léo ne méritait pas cet enfer, et lui a tenu la main jusque devant Dieu qui est chargé de déterminer si une homme est assez bon pour se la couler douce au paradis. C'est une exception accordée à Léo, que l'auteur fait en écrivant ces lignes : elle veut une fin "heureuse" pour notre Léo.
Certes Léo n'est plus de ce monde, mais il est plus heureux là où il se trouve maintenant. Alors oui on peut dire qu'après le mauvais temps, quelques rayons de soleil finissent toujours par arriver. Parfois trop tard mais ils sont quand même présent.
Léo était un gentil qui s'est fait écraser par des méchants. Et Léo n'est plus de ce monde pour témoigner du harcèlement, et c'est dommage. Il a abandonné derrière lui, des pleurs, des cris, des sanglots et beaucoup de regrets de ceux qui l'avaient frappé. Tout ceci ne se serait jamais déroulé si Léo avait parlé. La communication peut parfois sauver des vies, et en voici l'exemple même.
Il a adressé une lettre à sa mère et à son père une fois qu'il était trop tard. Ils ont pleuré énormément, toute les larmes de leurs corps. Ils s'en sont voulu de rien avoir vu, d'être passer à côté de la souffrance de leur fils sans rien voir. Pauvres parents qui auraient dû être plus à l'écoute. Mais c'est déjà trop tard, Léo a rendu l'âme.
Tout le monde s'en fiche, finalement, de la vie d'une pauvre patate qu'on n'a aucun scrupule à déterrer et à la séparer de sa famille et de ses amies. On la jette négligemment dans un frigo et la laisse assister au kidnapping de ses amies qui disparaissent petit à petit. Puis un jour on la prends, on la pèle et la met dans un four avec un thermostat bien trop élevée. Si elle avait pu la pauvre patate aurait crier ; mais elle n'a pas de bouche. Si elle avait pu notre pomme de terre se serait évader ; mais elle n'a ni des jambes ; ni des bras. Pour résumer la vie de ce triste légume, quoiqu'il en soit il est destiné à mourir, à cuire dans le seul but de de procurer du plaisir gustatif à notre palais.
Et comme une pomme de terre, Léo a fini sa vie dans une marmite à brûler. Il est mort tristement lors d'un incendie qu'on peut considérer comme "volontaire". Léo est devenu une frite. Un peu trop croustillante et trop cuite, mais une frite quand même. Léo est une pomme de terre finalement. Oui, c'est une comparaison.
La mort de Léo ne peut pas être effacer une fois qu'elle est gravée dans la pierre et dans les mémoires. C'est une erreur, qui devient une leçon avec le temps. Ne faites plus de mal à une patate et pensez à ce qu'elle peut ressentir.
Pour ce qui est des imbéciles qui ont frappé notre gentil, le diable les attend d'ores et déjà. Ils finiront par mourir une deuxième fois sous le travail acharné dont ils devront faire preuve.
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