Soirée presque parfaite

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Allison Manners

«Que puis-je faire pour vous? » nous demanda un serveur, dès qu'on fut entrer dans le restaurant.

–– J'ai réservé une table au nom de Monsieur Manners! Dit mon père.

–– Laissez moi vous emmené à votre table. Dit le serveur en nous faisant signe de le suivre.

Ce restaurant n'avait rien de vraiment transcendant, d'entre tout les restaurants où je suis allée avec mes parents, tout ce spectacle : musicien, serveur en costume et poli, chaise en velours, bougie et lustres n'avaient aucun effet de surprise chez moi - cela s'appelle l'habitude. Seul point différents, il y avait de la verdure un peu partout, sauf si ce sont justes des reproductions artificielles et non réels. L'ambiance était appréciable, mais moi je ne me sentais pas à l'aise. Nous nous frayons un passage entre toutes les personnes déjà présentes jusqu'à arrivé à un coin près de la fenêtre.

–– Voici votre table! Dit enfin le serveur.

En tant que Gentleman, il nous aida à nous assoir moi et ma mère, et j'eus le temps de remarquer qu'il me jetait des regards vraiment indiscrets. Après que l'on soit assis. Il nous proposa les plats du chefs comme: langouste à la sauce piquante, raviolis aux crevettes avec salade, tagliatelles noir aux fruits de mer. Tout cela ne me donnait pas faim, je n'aimais pas les fruits de mer même si j'aimais la mer - aucun rapport. Je pris finalement des escargots sautés à l'ail avec des légumes sautés sous le regard satisfait de ma mère qui quand on était au Canada, n'arrêtait pas de me blâmer sur le fait que "j'avais un palais limité". Et elle n'a pas tord, j'aime la simplicité, parce que comme je vous l'ai dit la simplicité fait la beauté et comme dans le roi lion "il en faut peu pour être heureux".

En attendant nos repas, mes parents parlèrent de je ne sais quoi, de pas du tout intéressant, alors pour passer le temps, je quittais la table pour aller me promener. Je sortis vers la petite terrasse du restaurant qui avait l'air plus accueillante que l'intérieur, je pris les escaliers pour descendre vers le jardin qui se trouvait en bas, et je commençais à me promener.

Cet endroit était beau de l'extérieur, ils devraient plutôt mettre plus en valeur leur jardin parce que ça pourrait en rapporter énormément et que un peu de verdure et de calme ferait du bien à tout le monde. Ce jardin respirait la joie de vivre, le bruit du vent qui soufflait sur les arbres, les petits oiseaux qui virevoltaient au loin. Je continuais ma contemplation, jusqu'à m'arrêter à un endroit précis. J'observais les alentours, puis je vis une énorme piscine au fond du jardin, les étoiles se reflétait dans l'eau, et l'envie d'y plonger était vraiment tentante, mais quelques choses m'arrêta.

Walford.

Je chassais cette pensée de ma tête aussi vite qu'elle soit arrivée et je tournais les talons.

Ça ne sert à rien de ressasser le passé.

Je retournais à l'intérieur et me dirigeais vers la table que j'ai quitté il y a quelques minutes de cela, mais en chemin pour rejoindre la table, j'eus la surprise d'y voir d'autres personnes à part mes parents. Il y avait un homme, blond, avec une barbe aussi blanche que ses cheveux, il était de profil donc je ne pu vraiment l'examiner en détail, à ses côtés se posaient une femme, rousse coupé aux carrés, avec des yeux de biches, et des lèvres pulpeuses - beaucoup trop pulpeuses à mon goût. A sa suite était assise une fille sûrement du même âge que moi, rousse avec une frange et cette fois-ci, lèvres fines, d'énormes yeux verts et des tâches de rousseur sa tête me fit penser à Rebelle la princesse bad girl.
Je finis ma contemplation discrète avant d'enfin avancer dans leur direction. Mes talons claquant sur le parquet, ma veste rajustée, j'arrivais enfin à leur hauteur en disant:

Adieu! ou presque (En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant