Allison Manners
«Excuses moi! Tu pourrais me montrer où se trouve la salle bL ?» demandais-je à un étudiant brun.
Il prit du temps à se retourner, puis ses yeux jaunes moutarde - sûrement des lentilles - vinrent se déposer sur ma personne.
–– Deuxième étage, dans le bâtiment L troisième portes à gauche.
J'enregistrais les informations qu'il me procurait avant de souffler un bref "merci" de tourner les talons.
Il était sept heures trente et cela faisait quinze minutes que je tournais en rond dans le campus à la recherche de ma classe de littérature.
Je traversais le campus à grand pas, plus que quinze minutes restantes et j'étais en retard.
J'atteins afin le bâtiment L, et j'y entrais. Puis je regardais ma montre plus que quelques dix minutes. D'accord je peux le faire. Je me mis à courir, zigzaguant entre les étudiants traînant un peu partout. J'atteins les escaliers et continuais ma course. Premier étage... Deuxième. Sans ralentir, je continuais à avancer, mais prise d'inattention, je ne remarquais pas la fille qui avançait dans ma direction et un gros "BAM" se fit entendre sans que je ne puisse m'arrêter.
Je fus projetée à terre, mes fesses se plantaient lourdement sur les carreaux froids du couloir, mon cartable amortit ma chute - en quelques sortes - et je lâchais mon portable qui se trouvait dans la paume de ma main quelques minutes plutôt.–– Oh! Je suis sincèrement désolée, je...
Commençait la fille qui m'est rentrée dedans.Elle essaya de se relever, avant de s'accroupir pour ramasser ses manuels et pour la même occasion mon portable. Elle me scruta d'un air penaud.
–– Oh! Je suis vraiment nulle, regarde ce que j'ai fait à ton portable... J-je suis vraiment maladroite excuse moi.
J'étais restée immobile, par terre, et je me contentais de la regarder. Même moi je ne comprenais pas pourquoi je la scrutais de la sorte. Mais je le faisais: j'eus le temps de remarquer ses tâches de rousseurs recouvrant son petit nez en trompette, ses grand yeux bruns, qui avaient l'air de vouloir fuir, comme si ils étaient pris aux pièges, sa bouche en cœur et ses long cils. Ses sourcils un peu broussailleux et ses cheveux bruns lui arrivant jusqu'à sa poitrine cachant légèrement certaines parties de son visage. Elle avait l'image parfaite de la fille intelligente, timide et coincée.
Ayant fini de ranger ses affaires et de les plaquer sous son bras, elle me tendit mon portable. Je le pris encore un peu inconsciente, et je constatais exactement,que celui-ci était dans un sale état - ce n'est pas trop grave avec des parents riches, que puis-je être culotté.
Ensuite elle me tendit son bras, comme le ferait toute personne normale. Mais au lieu de cela, je dis:–– Je peux me relever toute seule. Et sur mes mots, je me relevais brièvement.
Elle avait l'air triste? Déçue? Peinée? Ses énormes yeux noisettes en disaient long.
–– Encore désolé. Me dit-elle en baissant le regard.
–– T'inquiètes. Me contentais-je de dire avant de tourner les talons devant la porte de la salle bL qui était en verre.
Je poussais les deux énormes portes avant d'y entrer. Laissant la brune derrière moi, sûrement interloqué par mon manque de communication et de sympathie. Mais voyez-vous, revenir dans un endroit peuplé de monde, est très accommodant pour moi, encore plus les fréquenter, alors j'essaye au maximum d'éviter tout contact humain et si je devais y faire face, je le ferai mais de la façon la plus désagréable qui soit.
Vous devez vraiment penser que je suis une mauvaise personne à mauvaise onde. Mais ce n'est pas contre l'être humain, mais contre leur actes. Je les représenté comme des dangers, des faiseurs de troubles.
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Adieu! ou presque (En Pause)
FanfictionAllison Manners, définition de la perfection et de la noirceur, car entre son rôle de fille parfaite et sa tendance à se renfermer sur elle même elle avait du mal à communiquer avec les gens. Mais le jour où elle arriva dans une nouvelle ville qui p...