𝓐𝓵𝓬𝓸𝓸𝓵𝓲𝓺𝓾𝓮𝓶𝓮𝓷𝓽 𝓐𝓶𝓸𝓾𝓻𝓮𝓾𝔁

𝐶𝒉𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 2 - 𝐿𝑎 𝑉𝑖𝑜𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑅𝑒́𝑠𝑜𝑢𝑑 𝑇𝑜𝑢𝑡

Deux mois étaient passés après la rencontre entre Izuku et Katsuki.
Cela faisait des années qu'ils ne s'étaient pas vus, et le blond avait loupé sa chance de pouvoir lui donner ses excuses.
Ils ne savaient pas quand aurait été la prochaine fois qu'ils se verraient.

Du côté d'Izuku, il y repensait de temps en temps.
Il se disait qu'avoir trouvé son ami d'enfance mais aussi son ancien harceleur après pas mal d'années, dans un état aussi pitoyable, n'était pas la meilleure des retrouvailles.
Mais ce n'était pas comme s'il avait eu envie de le revoir de toute façon.

°•°•°•°

Sur la route pour aller vers son travail, Katsuki marchait, bien moins alcoolisé que d'habitude.

Une fois arrivé, il ne salua biensur pas, ses collègues et s'assit sur une chaise derrière le comptoir, attendant les clients.

Un arrivant qui ne leur était pas inconnu entra dans le bar.

- Tout de suite ! dit Mina, de bonne humeur.

Et d'autres arrivants s'enchainaient dans la journée.

Le soir venu, une nouvelle fois, un vert aux yeux rouges avec une tête d'enterrement se montra dans le bar.

- Izuku-kun ! Ça fait longtemps ! s'écria la rosâtre.

- Ouais, répondit le dit Izuku.

- Deku.

Le vert regarda celui qui l'avait appelé, surprit mais pas tant que ça.

- Ah, salut, Kacchan... Dis, Mina, c'est ça ? Je peux avoir ton numéro ?

? - Ouh, Mina ! Dit un jeune blond autre que Katsuki.

- Mais non imbécile, c'est pas pour ça ! Répondit la concernée.

Mina s'approcha d'Izuku, comme si elle voulait que personne n'écoute.

- Tu veux m'expliquer un peu avant de te troncher la gueule ?

- Juste des problèmes avec... mon gars.

- C'est en rapport avec euhm... tous ces... tous ces bleus ? Sur ton visage ?

- Oh putain... lâcha Izuku, en agrippant ses cheveux.

Le vert fonda en larmes et s'excusa à plusieurs reprises.

- Iz-Izuku !

Toutes les personnes présentes regardaient celui qui pleurait à chaudes larmes, c'est-à-dire Katsuki, Denki, le fameux blond/jaune, Mina qui paniquait, ne sachant pas comment le réconforter, et Sero, un homme aux cheveux noirs mi-long.
Ainsi que le seul client qui était encore dans le bar.

- Les gars ! cria la rose, On l'amène dans les vestiaires, ça devient vraiment urgent !

- N-non! J'vais bien! Arr-arrêtez!

Trop tard, ils l'avaient tous attrapé de force pour l'emmener aux fameux vestiaires.

Ils le posèrent sur un banc, et Denki demanda au vert de se déshabiller.

- Juste ton t-shirt et ton pantalon. Tu gardes ton calebard t'inquiètes.

- Pourquoi ? Je vais appeler la police !

- S'il-te-plait... C'est pour ton bien...

Dans la tête de Katsuki, c'était clairement un attentat. Il avait envie de casser une gueule, et pas n'importe laquelle. Si seulement il savait à qui il devait le faire, il se serait déjà précipité pour aller le castrer dans un mûr.
Il lui avait fait du mal, certes, mais il ne voulait pas que son ami d'enfance souffre d'une autre personne et d'à peu près de la même manière.