tes doigts et les touches

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En rentrant, le sac traînait des pieds.
Mon corps, s'est écrasé sur le lit.
Mes larmes se sont mis à couler.
Et ma bouche à mordre mon oreiller.

C'était dans mes habitudes. Un genre de rituel pour contenir toute cette rage à l'intérieur.

Mes doigts, frôlaient les touches. Comme si ce blanc ivoir, était froid comme le banc de la neige.

Les touches noirs, je les évitais.
J'avais peur qu'elle me rappelle à quel point j'étais remplis par la noirceur quand je ne joue pas. quand je n'ai pas mes deux fesses poser sur ce tabouret. ©️

- les pages noir d'un journal intime

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