I did it For You | Joystu

16 - Dernier message

Silence. Pas un bruit. Des cris. Mais quel sorte de cris ? Cris de joie ? Crie de pleurs ? On sait pas. On en sait rien. Cependant un homme marche dans les couloirs, à une allure calme mais pourtant rapide. Le seul bruit qu'on entendait, était le bruit de ses chaussures tappant sur le parquet. Les couloirs étaient vide et l'ambiance sombre. Beaucoup trop flippant, beaucoup trop pesant. Mais l'homme avançait toujours dans les couloirs sombres de ce foutu hôpital. La peur le submergait. Et pourtant il ne s'arrêtait pas. Il atterit dans un nouveau couloir. Et cette fois-ci, il y avait de la lumière et des murmures pas très discret. Le peu de lumière qui éclairait le couloirs était suffisant pour illuminer toutes les têtes trônant dans celui-ci. Toutes sortes de discussion sortaient de leurs bouches. Discutions joyeuses comme tristes. L'homme s'approcha du cercle de personne qui c'était formé bien avant son arrivé. Quand il arriva, tout le cercle se retourna vers lui. Un des hommes du cercle, était de taille moyenne, une casquette tronnant sur sa tête brune et des pupille brune. Il sauta dans les bras de celui qui venait d'arriver. Celui-ci, était brun aussi. De petite taille et les pupilles tout aussi brune que l'autre. Ses cheveux brun tombaient légèrement sur son frond. Les deux hommes restèrent l'un dans les bras de l'autre pendant de longues minutes. Ils se séparent et se regardent droit dans les yeux, sans rien se dire. Puis un des deux prit la parole.

- Où est Théo ?

- Dans la chambre de Jordan. Répondit l'autre brun avec sa casquette.

- Et il...?

- Va voir par toi même. Répondit-il.

- D'accord Val'... Rétorque l'autre en s'avançant vers la chambre de son ami.

Il prit la poignée, et ouvrit doucement la porte. Théo était là, en larme, assit sur une chaise tenant la main de Jordan qui semblait... dormir.

- Salut Théo. Commence-t-il.

- Salut Max'. Répond il.

Le dénommé Maxime s'approche alors de Théo. Il pris une chaise et la posa à côté de son ami. Il s'assit bruillament dessus et ils restèrent là, à revarder le corps de Jordan, sans se dire un seul mots. L'atmosphère était pesante. Et Maxime voulait arrêter ça. Il regarda du coin de l'œil Théo. Celui-ci versa une larme. Maxime baisse la tête, comme si il avait honte. Mais honte de quoi ? Personne ne sait, même pas lui le sait. Il prit son courage à deux main et posa la question qui fâche, la question qui fait pleurer, la question qui détruit.

- Ça fait combien de temps que Jordan est mort ?

- Une heure... Réponds faiblement Théo.

- Et ça fait combien de temps que tu pleures ?

- Une heure aussi.... dit-il en éclatant en sanglot.

Maxime se rapproche de lui et le prends dans ses bras. Il pleurait, pleurait de toutes ses forces. Maxime essayait de le calmer mais nan, rien, il pleurait toujours aussi fort. Quant à Théo, il tenait toujours la main de Jordan. Il essayait d'articuler des mots mais les sanglots et les larmes ont pris le dessus. Il ne s'arrêtait pas de penser au moment où Jordan est arrivé, sur le lit, déjà mort. Son teint pâle, sa bouche entr-ouverte, ses mains glacials, ses yeux clots, son ventre plat... il n'a même pas pu lui dire un dernier «je t'aime». Il se souvient aussi du moment où Morgane lui a annoncé sa mort. "Théo, Jordan... n'a pas survécu à l'opération... je suis désolée..." il pleure encore plus, de plus en plus fort. Il n'arrive pas à ce retenir, il doit extérioriser tout ce qu'il a gardé au fond de lui. Toutes ses larmes qu'il ne voulait pas faire sortir, toute cette rage sur lui même il l'a transmet pas des pleures. À la fin, il pense au doux sourire de Jordan, à son rire. Il se calme peu à peu. Il sentait sa présence, la présence de Jordan au fond de lui. Dans sa tête, Jordan était là en train de sourire. Un sourire en coin tout mignon, et il l'observait, il regardait droit dans les yeux de Théo. Théo sourit, sans aucune raison particulière. Il était juste content de voir Jordan sourire. Il ouvrit doucement les yeux qu'il avait fermé durant son sanglot. Il lève la tête et il tomba nez à nez avec Maxime qui le tenait toujours contre son torse. Théo se détache doucement de l'emprise de Maxime et essuye ses larmes avec sa main.