Le début

5 2 0
                                    

Dans la forêt de Monzon balla, se situait une cabane où la petite khaani avait été élevé par le Viel couple que formait Abou et Abi. Dans cette même maisonnette il y a dix ans Abi avait poussé son dernier souffle suivit de son compagnon dix ans après.

Si Abi n'a pas pu voir la belle jeune femme qu'est devenu Khaani, Abou ne manquerait pas de lui dire qu'ils avaient fait le bon choix, dans ce monde inconnu après la mort ; malgré que l'adoption de cette petite albinos les coutèrent plus que les charges d'un enfant normal. En effet soigné les problèmes dermatologiques de cet enfant n'ont pas épargné leur économie. L'hôpital étant loin de la partie où se situait leur maisonnette dans la forêt, ne les laissaient pas le choix qu'une seule aller à l'hôpital par mois.

Khaani, enfant curieuse qu'elle était, n'avait pas manquée de demander à ses figures parentales : pourquoi étaient-ils coupés des autres villageois ? pourquoi ne pas habiter près d'eux ? avec eux ? au moins là ils seraient plus proche du seul hôpital qui était planté au centre du village.

Si avant elle ignorait, maintenant elle savait, et cela n'a fait que grandir la gratitude qu'elle éprouvait envers ce vieux couple qui n'est plus aujourd'hui.

Aussi Abi parti trop tôt. Elle n'a pas pu participer à cet évènement dont elle s'était préparer depuis qu'ils eurent adopter cette petite albinos. Le mariage. En effet, sa petite princesse s'était mariée à l'homme que Abou testa de différentes manières pour être sûr de l'authenticité de son amour pour leur fille. Sur ce point Abi n'aurait pas à s'inquiéter, Abou non plus, maintenant qu'il avait rejoint sa dulcinée. Il mourra en paix puisqu'il savait que comme après Abi et tout comme lui, celui-ci fera de son mieux pour protéger et aimer leur trésor, pour cela Abou s'en était assuré. Il connaissait son gendre. Il est différent de tous les hommes que leur pauvre fille avaient rencontrés sur son chemin.

Néanmoins il en reste pas moins jaloux. Et oui, le vieil Abou était jaloux de ce garçon qui, en seulement quelques jours a pu mieux comprendre leur fille. Il pouvait deviner ses ressentis sans qu'elle n'avait à le lui dire. Khaani était une enfant bavarde pourtant pas une seule fois elle s'était confier à eux par rapport à ce qu'elle pouvait ressentir au plus profond d'elle. Mais à lui si. Il s'était demandé si cela était à causes de leurs divergences ?

L'être humain a tendance à rejeter tout ce qui ne le ressemble pas trait par trait. Et même si tel est le cas, il trouvera toujours un moyen de se comparer, de se sur ou sous-estimé à son semblable. Alors une personne différente avec une constitution physique différente n'y a surement pas sa place dans cette stupide guerre de « nous contre vous ».

C'est pourquoi son gendre comprenait si bien leur fille. Parce que lui aussi est diffèrent. Ils se complétaient, voilà la différence entre lui et eux. Eux ne pourraient jamais la comprendre qu'ils le veuillent ou non.

Mais ils savaient qu'elle ne les en voulait pas pour cela, qu'elle les aimait malgré leur incapacité à soulager ses peines. Et ils en étaient fier. Ils étaient fiers de leur décision d'il y a vingt ans. Ils se sont éteins fier de ce qu'ils avaient accompli, de cette belle et merveilleuse femme qu'était devenu leur protégée. Ils sont partis en ayant la conscience tranquille, puisqu'ils savent qu'elle aura une belle vie. Celle qu'elle et tant d'autre mérite humblement. Après tout, Ils avaient prié pour cela et en était convaincu.

Abi et Abou pouvaient enfin se reposer car leur mission, qui était de sauver la vie de cet enfant, avait été accomplie avec succès.

BOSSU/ALBINOSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant